La lutte contre la vente des médicaments illicites et la prolifération des cliniques clandestines engagée par le régime militaire se poursuit. Le délai de moratoire de la Cour de répression des infractions économiques et financières, CRIEF étant expiré ce jeudi septembre 2022, l’institution de répression des infractions économiques et financières est revenue à la charge pour vertement avertir les contrevenants de ladite décision.
« Tout contrevenant sera interpellé et entendu sous procès verbal et déféré au parquet de la CRIEF et jugé conformément à la loi », a-t-on lu le communiqué rendu public par le procureur spécial, Aly Touré.
Un engagement salué par les professionnels de médicaments, notamment, Dr Ismaël Nabé, président de l’Ordre national des pharmaciens de Guinée. Selon lui, le principal grossiste des médicaments génériques qu’est la pharmacie centrale aurait rassuré qu’il peut déjà assumé la couverture pharmaceutique à plus de 80% sur l’ensemble du territoire national.
De son côté, le Secrétaire général du Syndicat des pharmaciens privés de Guinée, Dr Manizé Kolié de laisser entendre qu’il reste très content que la lutte engagé soit arrivée à ce point. « C’est une question de souveraineté nationale, les autorités actuelles ont respecté leur parole pour interdire la vente illicite des médicaments et la prolifération des cliniques clandestines avec force », a déclaré le pharmacien, Dr Manizé Kolié.
A-Tchol pour Billetdujour.com