Les proches (parents et amis) de l’ancien ministre Sékou Kourouma se souviennent de l’homme qu’ils disent avoir été au service de tout le monde.  Ce jeudi, à Kipé, la maison commune des journalistes a servi de cadre à la cérémonie de commémoration.
Selon Mamadou Kaba Diakité assistant administratif et initiateur dudit symposium en l’honneur du défunt ministre Secrétaire général du gouvernement et ancien ministre de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat et de la modernisation de l’administration, Sékou Kourouma « Je suis aujourd’hui sans mot. Monsieur Sékou Kourouma qui a fait de moi ce que je suis.
Je ne connaissais rien de l’administration, j’avais même peur d’approcher à un ministre de la République, mais c’est grâce à lui, je suis resté en contact direct avec les ministres de la République. Vous savez la Fonction publique est le poumon de l’administration, donc les ministres venaient là-bas à tour de rôle.
Si vous entendez l’administration publique c’est là. Donc si je reste aujourd’hui sans que je ne le retour l’ascenseur à ce monsieur, c’est de pire ingratitude », a souligné Kaba Diakité. Il ajoute que s’il ne cherche pas de trop, c’est grâce à l’ancien ministre secrétaire général du gouvernement. « En 2014, je n’étais pas comme ça. Tout ce que moi je connais aujourd’hui comme bonheur, c’est lui. Donc je ne peux être indifférent sans le rendre hommage à travers surtout un symposium . Et je ne cesserais de le faire, par la grâce de Dieu ».
Interrogé sur l’un des souvenirs qu’il retient du cadre du RPG/AEC, il a souligné que ce dernier l’aurait toujours conseillé de ne jamais blaguer dans la formation. « Forme-toi », lui disait-il.  « Et il faut être patient, si quelqu’un te fait du mal, ne paie pas par le mal. Tant que tu peux faire du bien, il faut le faire », a-t-il ajouté.
Puis de revenir sur le tout dernier échange qui aurait eu avec son mentor. « Le dernier message entre lui et moi, c’est le jour qu’on a déclaré qu’il est décédé. Dans la matinée, je lui ai écrit. Il m’a répondu qu’il est là-bas et que c’est Dieu seul qui le sait s’il va quitter là-bas ou pas », a-t-il déclaré les larmes aux yeux.
Pour lui, Sékou Kourouma aurait terminé son message par ceci : « Je te demande de continuer avec le RPG. Je suis de RPG et je mourrais dans RPG ».
L’initiateur du symposium de conclure que les jeunes de Tombolia, de Matoto, Kaloum, Ratoma, Dixinn envisagent de lui rendre un autre hommage mérité à la dimension de l’homme. « Mais compte tenu de la pandémie, on attend d’abord », a-t-il fait remarquer.
Richard TAMONE pour Billetdujour.com