Lundi, plus de 200 scientifiques internationaux ont exhorté l’OMS et la communauté médicale internationale à « reconnaître le potentiel de transmission aérienne du Covid-19 ».
« Nous devons être ouverts à cette possibilité et comprendre ses implications. » Pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu mardi 7 juillet que des « preuves émergeaient » sur la transmission par l’air du nouveau coronavirus. « La possibilité d’une transmission par voie aérienne dans les lieux publics, particulièrement bondés, ne peut pas être exclue. Les preuves doivent toutefois être rassemblées et interprétées », a déclaré Benedetta Allegranzi, coordinatrice de l’unité de prévention des infections de l’OMS.

Benedetta Allegranzi recommande donc « une ventilation efficace dans les lieux fermés, une distanciation physique »« Lorsque ce n’est pas possible, nous recommandons le port du masque », a-t-elle ajouté.

Lundi, plus de 200 scientifiques internationaux ont exhorté l’OMS et la communauté médicale internationale à « reconnaître le potentiel de transmission aérienne du Covid-19 », dans un article publié dans la revue Clinical Infectious Diseases d’Oxford.

Le pic de l’épidémie pas encore atteint

« L’épidémie s’accélère et nous n’avons pas atteint le pic de la pandémie », a également mis en garde le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors de la conférence de presse.« Si le nombre de décès semble s’être stabilisé au niveau mondial, en réalité, certains pays ont fait des progrès significatifs dans la réduction du nombre de décès, alors que dans d’autres pays, les décès sont toujours en augmentation », a-t-il souligné, rappelant que 11,4 millions de cas sont recensés dans le monde, et que le virus a tué plus de 535 000 personnes.

AFP