Le directeur général de l’Office national de contrôle qualité, ONCQ, Mohamed Kadiatou Sylla a donné les raisons qui ont poussé à sa direction d’interdire la vente de la boisson : 24H Energy sur le marché. C’était au cours d’une conférence qu’il a animée ce samedi.
Selon lui, c’est suite à une mission d’inspection dans plusieurs unités industrielles de la place, notamment celle de la Société Américan Beverages, SABEV Sarl le mercredi 4 janvier 2023, à Kagbenlen, dans la préfecture de Dubréka.
Ladite mission d’inspection était s’assurée sur le respect des normes environnementales internes et externes des installations au sein de l’usine : les équipements, le personnel, la gestion des déchets au niveau de l’usine.
« Après avoir fini de faire ces constats, nous avons décelés un certain nombre d’anomalies, sur la base desquelles, nous avons consigné dans la fiche et nous avons effectivement procédé au prélèvement d’échantillons, pour des fins d’analyses. Parce que nullement, ni un inspecteur, ni un consommateur ne peut se prononcer sur la qualité d’un produit, si ledit produit n’a pas été certifié au niveau d’un laboratoire », a fait remarquer Mohamed Kadiatou Sylla.
« Au vu des résultats sortis du laboratoire de l’Office, nous avons constaté un certain nombre d’anomalies sur la partie physico-chimique et la partie microbiologique… Et donc sur la base de ça, au niveau de la partie physico-chimique, nous avons détecté un taux d’acidité de la boisson très élevé. La norme voudrait que le taux d’acidité soit au maximum de 6 », a-t-il précisé.
L’autre défaillance, a-t-il poursuivi, « c’est au niveau des germes, c’est-à-dire la partie microbiologique. Là, on parle de microbes et de bactéries. Ainsi, les résultats ont démontré un niveau inacceptable de flore mésophile aérobie total. La norme voudrait que ça soit de 0. Mais après l’analyse, on s’est rendu compte que 24 unités format colomine par millilitre, alors que la norme est de zéro. Egalement au niveau des stéthoscopes, nous avons détecté 17 millilitres ; des aérobies silitoes, nous avons 8 millilitres », a souligné le directeur général
de l’ONCQ.
A l’en croire, l’usine incriminée aurait fait sa propre analyse, qui aurait donnée les mêmes résultats : « ils sont venus dans mon bureau avec les techniciens de laboratoire. Nous avons discuté, je vous avoue sincèrement qu’ils ont reconnu que les résultats qui sont sortis chez nous, ce sont les mêmes résultats qu’ils ont trouvé, taux d’acidité élevé, mais aussi de manque total des pratiques d’hygiène », a-t-il indiqué.
Avant de conclure qu’en matière de qualité, qu’il n’y a pas d’à peu près : « c’est le respect des normes requises.Notre raison d’être, c’est de protéger la population… et donc, on ne peut pas détecter des germes dans une boisson et  rester sans prendre une décision », a-t-il conclu.
Richard TAMONE pour Billetdujour.com