Manifestement, le cadre de dialogue afin de baliser le chemin pour une sortie de la transition n’est pas pour tout de suite, au regard des bisbilles que les hommes politiques sont en train d’animer en longueur de journée ces derniers temps.

Pour la tenue dudit cadre de dialogue, certains hommes politiques demandent que les autorités organisent un cadre plus restreint pour un échange franc et constructif. « Il est facile d’instaurer un cadre de dialogue… On ne peut pas faire un tel débat avec 150 partis politiques. Sinon on aurait envoyé les 150 partis politiques au Conseil national de la transition. Ce n’est pas nous qui les ont envoyé là-bas, ce sont eux qui les ont envoyé. Nous, on nous a dit de choisir, parce que l’UFR devait désigner quelqu’un. Donc je crois qu’ils doivent faire la même chose, il faut qu’ils arrêtent de vaguer », a martelé le leader de l’UFR, Sidya Touré.
A la question de savoir que cela est de l’exclusion? « Comment on a désigné les partis politiques qui ont occupé les 15 postes qui étaient réservé aux partis politiques au CNT. On n’a pas dit les 150 partis politiques de venir », a-t-il déclaré.
Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo a de son côté de souligner qu’il (gouvernement) impose pas la méthode: « la méthode peut être défini lorsque tous les acteurs se retrouvent autour de la table…., ce que nous voulons que les Guinéens se retrouvent et là-bas, on est capable de se dire, on est 500, on ne peut pas discuter à 500, mettons nous par tas de 10. On est capable de générer une organisation. Mais, même venir autour de la table, ils ne veulent pas », a fait remarquer le ministre des télécommunications et de l’économie numérique, porte-parole du gouvernement de transition.
L’avenir donnera raison à celui qui a la bonne foi pour faire avancer le pays.
Tassimô pour Billetdujour.com