Accusé de détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux, l’ancien le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana est confronté à une procédure judiciaire qui ne dit pas son nom. 
L’arrêt de la Cour suprême sur le pourvoi en cassation contre l’ordonnance de mise en liberté de Kassory est désormais attendu le 18 avril prochain. Contre toute attente, sa comparution est prévue le 17 avril devant la Chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières.
Ce que le pool des avocats d’Ibrahima Kassory Fofana ne partage.
Pour Me Sidiki Bérété, le suivi d’un procès équitable est un chemin de l’égalité des sens. »Mais si vous allez à un procès et vous êtes condamné d’avance, je ne vais pas aller prêter le flanc. c’est ça le problème, on n’est pas rassuré. Tout est fait pour nous condamner, pour nous effacer politiquement. Alors si je sais que je serai condamné, j’allais perdre mon temps, même si on est dans une transition », a déclaré l’un des avocats de Kassory, Me Sidiki Bérété.
Il fait savoir par la suite que la CRIEF doit d’abord les rassurer: « qu’on respecte les décisions rendues et qu’on purge devant la Cour suprême. Et quand on termine, le débat public est contradictoire, on ne refuse pas, parce qu’on se reproche de rien. »
Le conseil de Don Kas ne comprend pour autant pas, pourquoi, le procureur spécial de la CRIEF s’oppose-t-il catégoriquement aux décisions rendues: « au mépris de la loi et vous voulez qu’on nous juge. Je ne viendrais pas participer à un procès, où je sais que je serai condamné », a laissé entendre Me Bérété.
Tchotcho pour Billetdujour.com