Ce vendredi, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), M. Aly Touré a annoncé le démantèlement d’un vaste réseau de corruption bien huilé au sein de la direction générale des douanes.
C’est avec un air des grands jours que l’empereur des poursuites de la CRIEF a dévoilé avoir saisi la chambre de l’instruction contre plusieurs cadres de la Direction générale des douanes ainsi que des tenanciers de sociétés de transit, pour des faits de « faux et usage de faux, de corruption, de détournement de de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux et complicité », j’en passe et des meilleurs.
Le préjudice de cette gabegie porterait sur 700 milliards de francs guinéens, selon toujours Aly Touré. De quoi donner le tournis au Guinéen lambda, qui s’échine pour trouver sa pitance, dans un environnement marqué par la cherté des prix et le manque d’emploi.
Quant au modus operandi, employé pour pomper ce fric, il est des plus ingénieux et dépasserait l’entendement. Il consiste en effet à recycler les références des importations, afin de contourner le guichet unique créé pour limiter les déperditions dans le secteur des douanes.
Ce fameux guichet unique que des gabelous habitués à s’en mettre plein les poches, ne verraient pas d’un bon œil. Raison pour laquelle, hantés sans doute par l’esprit du lucre, ils n’auraient pas résisté à la tentation.
Mais comme le dit le proverbe, je cite : « 100 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire ».
La découverte de ce pot aux roses alimentait déjà la chronique dans la cité, donnant du grain à moudre aux médias sociaux notamment. Avant la communication ce vendredi, du procureur de la CRIEF, relative au démantèlement de ce vaste réseau de corruption qui avait miné la douane guinéenne. Une sortie qui avait été précédée par les rumeurs sur d’éventuelles interpellations du directeur général des douanes et de son adjoint. Ainsi que d’autres responsables de la douane.
Cette grosse prise vient ainsi remettre d’aplomb la machine de la CRIEF, qui donnait l’air de s’être grippée. Vu que l’essentiel des dossiers traités par l’institution financière ne portait quasiment que sur des cas des anciens dignitaires. Comme si nous étions dans un univers orwellien où « certains sont plus égaux que d’autres ».
Raison de plus pour le pouvoir de prendre cette affaire à bras le corps, pour faire jaillir la vérité. Car la mise au jour de ce scandale devrait servir de marqueur pour la junte guinéenne en termes de lutte contre la corruption.
C’est d’ailleurs une question d’honneur pour le général Mamadi Doumbouya qui, dans sa profession de foi, avait fait de la moralisation de l’administration publique, un des piliers de la transition.
Même si dans la pratique, il y a loin de la coupe aux lèvres. A la grande déception d’une opinion médusée par le peu d’effort consenti par la junte dans la lutte contre la corruption.
Vivement la fin de ce jeu de dupes, pour que la préservation de nos deniers publics soit enfin une réalité et non de simples effets d’annonce. Car la Guinée ne pourrait aspirer à l’émergence, en confiant son sort à des cadres à la moralité douteuse.
Ce vendredi, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), M. Aly Touré a annoncé le démantèlement d’un vaste réseau de corruption bien huilé au sein de la direction générale des douanes.
C’est avec un air des grands jours que l’empereur des poursuites de la CRIEF a dévoilé avoir saisi la chambre de l’instruction contre plusieurs cadres de la Direction générale des douanes ainsi que des tenanciers de sociétés de transit, pour des faits de « faux et usage de faux, de corruption, de détournement de de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux et complicité », j’en passe et des meilleurs.
Le préjudice de cette gabegie porterait sur 700 milliards de francs guinéens, selon toujours Aly Touré. De quoi donner le tournis au Guinéen lambda, qui s’échine pour trouver sa pitance, dans un environnement marqué par la cherté des prix et le manque d’emploi.
Quant au modus operandi, employé pour pomper ce fric, il est des plus ingénieux et dépasserait l’entendement. Il consiste en effet à recycler les références des importations, afin de contourner le guichet unique créé pour limiter les déperditions dans le secteur des douanes.
Ce fameux guichet unique que des gabelous habitués à s’en mettre plein les poches, ne verraient pas d’un bon œil. Raison pour laquelle, hantés sans doute par l’esprit du lucre, ils n’auraient pas résisté à la tentation.
Mais comme le dit le proverbe, je cite : « 100 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire ».
La découverte de ce pot aux roses alimentait déjà la chronique dans la cité, donnant du grain à moudre aux médias sociaux notamment. Avant la communication ce vendredi, du procureur de la CRIEF, relative au démantèlement de ce vaste réseau de corruption qui avait miné la douane guinéenne. Une sortie qui avait été précédée par les rumeurs sur d’éventuelles interpellations du directeur général des douanes et de son adjoint. Ainsi que d’autres responsables de la douane.
Cette grosse prise vient ainsi remettre d’aplomb la machine de la CRIEF, qui donnait l’air de s’être grippée. Vu que l’essentiel des dossiers traités par l’institution financière ne portait quasiment que sur des cas des anciens dignitaires. Comme si nous étions dans un univers orwellien où « certains sont plus égaux que d’autres ».
Raison de plus pour le pouvoir de prendre cette affaire à bras le corps, pour faire jaillir la vérité. Car la mise au jour de ce scandale devrait servir de marqueur pour la junte guinéenne en termes de lutte contre la corruption.
C’est d’ailleurs une question d’honneur pour le général Mamadi Doumbouya qui, dans sa profession de foi, avait fait de la moralisation de l’administration publique, un des piliers de la transition.
Même si dans la pratique, il y a loin de la coupe aux lèvres. A la grande déception d’une opinion médusée par le peu d’effort consenti par la junte dans la lutte contre la corruption.
Vivement la fin de ce jeu de dupes, pour que la préservation de nos deniers publics soit enfin une réalité et non de simples effets d’annonce. Car la Guinée ne pourrait aspirer à l’émergence, en confiant son sort à des cadres à la moralité douteuse.
Source : Guineenews.org