D’entrée de jeu, il convient de rappeler que cette corporation professionnelle n’est malheureusement pas la seule qui brille dans ce travers social. Dans toutes les corporations socioprofessionnelles de la société guinéenne, ce genre de pratique bat son plein. 
Mais pourquoi s’attarder sur le cas précis des agents qui encadrent les cadres de demain. N’allons pas loin, ce sont des statistiques des examens du département de l’Enseignement pre-université et de l’alphabétisation qui ont attiré l’attention de notre reporter. Le service des examens ont rendu public lesdites statistiques sur les cas de fraudes et d’élimination des surveillants et candidats aux différents examens de la session 2023: CEE, BEPC, BAC. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et n’honorent pas l’école guinéenne. Tenez-vous bien, les surveillants battent le record d’élimination, alors que dans des conditions normale, c’est le contraire qui devrait se produire. Ce n’est pourtant pas étonnant et il y a une explication. En général, partout où, un corrompu est épinglé, le corrupteur n’est pas loin. Les jeunes (élèves) qui peuplent les établissements scolaires du pays, lors des examens collectent une somme symbolique pour donner aux surveillants, afin que ces derniers leurs laissent faire ce qu’ils veulent. Pis, certains fondateurs d’écoles également pour avoir plus d’admis se permettent eux-aussi de magouiller.
Comment comprendre, cet état de fait surprenant, en tout cas, pour nous autres qui avons eu des enseignants qui n’étaient pas là par accident. Des formateurs bien formés et qui aimaient ce métier noble. Dont-on ne peut pas trouver de récompense. Quoi que tu fasses, les hommes de craie n’ont pas de récompense. En tout cas, pour ceux qui ne trichent pas.
Ceux qui s’invitent par le chemin facile, sapent les fondements de la nation guinéenne et compromettent de ce fait l’avenir de notre pays.
À bien des égards bon nombre d’observateurs savent qu’il y a péril en la demeure. Mais à quand l’élite guinéenne cessera-t-elle d’entretenir les maux qui tirent la nation Guinée vers le bas. À notre constat, ce n’est pas pour demain. Car démagogie, favoritisme, délation, despotisme… ont encore de beaux jours devant eux en Guinée, malheureusement.
Kataco Katom pour Billetdujour.com