A sa demande de comparaître à nouveau à l’audience du tribunal criminel de première instance de Dixinn, le capitaine Marcel Guilavogui ex-garde rapprochée du chef de la junte, Moussa Dadis Camara, président du Comité national pour la démocratie et le développement, (CNDD). 
Celui que beaucoup nomme le neveu de Dadis, a promis au tribunal cette fois-ci de dire la vérité rien que la vérité. Mais au regard de sa première journée de l’audience face au juge, il a laissé l’opinion sur sa faim.
Notamment lorsqu’il a évoqué sans être interrogé de la formation des recrues qui auraient commis le massacre au stade du 28 septembre en 2009. « Monsieur le président du tribunal, il y a deux camps militaires. Il ne faut pas qu’on mélange les choses, le camp de 66 c’était une ancienne ferme, que la marine nationale a utilisé pour les recrues. Le camp de 66 est différent du camp de Kaléya. C’est la marine qui avait sollicité le recrutement des agents qui ont fini leur formation et ont été affectés. C’est dans ça, que nous avons eu des petits quotas. Moi on m’a donné entre 5 à 6 places. J’avais sous-estimé le nombre qu’on m’avait donné, en disant ehh monsieur le président, mais il a réagi. Et donc j’ai pris quelques jeunes frères et certains jeunes du camp avec qui ont se côtoyaient avant le prendre le pouvoir. Ils sont partis faire la formation », a expliqué le capitaine Marcel Guilavogui.
Avant d’indiquer ceci: « Je crois bien même les hommes du général Sékouba Konaté faisaient partis dans ce groupe,  les jeunes de son village. Ce centre de formation est très différent de celui de Kaléya », a-t-il précisé.
Espérons qu’à la phase des questions-réponses, le ministère public et les autres parties parviendront à le faire parler ex-lieutenant du président du CNDD.
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