À l’occasion de la journée internationale du travail, notre rédaction a tendu le micro à un employé, qui bientôt une année a été arbitrairement licencié par UMS, une société qui evolue dans le domaine de transport.
Maoude Diaby, il est le président du collectif des licenciés de l’UMS, ce dernier, a une autre lecture des combines entretenues par certains patrons qu’il soit du public ou privé.
« Retenons que l’avenir appartient à ceux dont les employés se lèvent tôt, pourtant la triste vérité est que personne n’est devenue riche en travaillant de 9h à 17h.
Nous ne vivons pas, nous sommes conditionnés et endoctrinés pour n’être que des serviteurs d’un système », a introduit l’ancien travailleur de l’UMS.
Pour lui, aucun salaire ne peut rendre riche: « d’ailleurs il n’a pas été conçu pour vous rendre riche, mais pour subvenir aux besoins sur 30 jours et d’être obligé de travailler 30 autres jours pour être sûr d’en avoir. »
Poursuivant, Maoude Diaby de faire remarquer que certains également estiment que travailler 5 jours par semaine pendant 40 ans, tu ne fais que rembourser la dette, créé sur l’écran d’ordinateur d’une banque.
« Je sais aussi que les gouvernements et les entreprises ne voudraient pas avoir des employés qui ont un regard critique de leurs conditions de vie de travail. Ils veulent des travailleurs obéissants, des gens suffisamment intelligents pour faire tourner des machines et suffisamment idiots pour accepter passivement leur situation, alors que quand vous dépensez la totalité de vos revenus pour la nourriture et pour le toit. Votre travail ne peut plus être considéré comme une opportunité de progrès économique, mais plutôt comme un acte de survie. Dans la vie réelle, on appelle ça, esclavage, car les esclaves modernes ne sont pas enchaînés, ils sont endettés », a laissé entendre Diaby.
Backsone pour Billetdujour.com