L’annonce a été faite par Docteur Souleymane Sidibé, Directeur national des Affaires Islamiques au Secrétaire général des Affaires religieuses. Au cours de l’entretien qu’il a bien accordé à notre Rédaction, Docteur Sidibé a confié que la Direction des Affaires Islamiques est un service stratégique . « Elle compte trois Divisions : la Division des Centres de mémorisation du Saint Coran, la Division Imamat et Prédications et Celle de la Planification. En plus chaque Division regroupe en son sein trois sections et sous sections », a-t-il introduit.

Depuis notre prise de fonction en décembre 2022, nous nous sommes plus intéressés sur comment fonction les imams. « Vous savez bien que moi, il y a assez problèmes dans les mosquées. C’est pourquoi, le Secrétariat général des Affaires religieuses est en train de mettre en place un statut qui va définir les critères de choix des imams. Par exemple si un imam se déplace ou il est malade voire mort, comment le remplacer ? Nous sommes en train de faire des réflexions pour ne plus qu’il ait des problèmes dans la succession.  Déjà, il est prévu des missions dans le Grand Conakry et à l’intérieur pour expliquer aux chefs religieux et fidèles, la vision des Affaires religieuses. Il n’aura plus de  premier, deuxième ou troisième imam. Il y a cinq imams qui sont prévus dans toutes les mosquées. C’est vrai que ce n’est pas obligation mais c’est ce qui est prévu dans notre pays. Le premier imam qui est l’imam ratib qui préside…. Désormais si ce dernier meurt, on fera le choix entre les quatre pour désigner  l’imam ratib. Pas dire c’est forcement le deuxième qui va monter pour occuper la première place. C’est ce qui a été décidé au cours de la cinquième Conférence islamique.  C’est pour dire qu’on ne parlera plus de 1er, 2e, 3e imam mais du Collège des imams », a précisé Docteur Sidibé.

Pour les prédicateurs, « nous sommes en train de définir les meilleures approches pour la prédication. C’est vrai que nous prédécesseurs ont assez fait mais nous projetons améliorer. Un autre défi, c’est au niveau de nos représentants à l’intérieur du pays.

Par exemple si un secrétaire général de la Ligue Islamique décède, pour trouver son remplaçant, il y a souvent des problèmes. C’est pourquoi, nous avons pensé aussi mettre en place des critères », a dit le Directeur national des Affaires religieuses.

Actuellement, poursuit-il, en prélude du mois de Ramadan où nous organisons des concours de lecture et mémorisation du Saint Coran, il y a une forte mobilisation des candidats qui viennent pour se faire enregistrer. C’est la phase de présélection, du 10 au 17 février 2023. « Dans le Grand Conakry, les candidats des Centres de mémorisation font leur enregistrement au Centre Islamique de Donka. En ce qui concerne les communes et préfectures, la présélection se fera dans les mosquées centrales.

Le concours de lecture du Saint Coran, vous le savez l’année dernière, l’Arabie Saoudite nous avez beaucoup aidé dans l’organisation avec plus de 450 mille dollars. Et, les autorités saoudiennes ont promis de nous soutenir cette année pour que ça soit un concours international ».

Pour cette 41e édition du Concours de lecture du Saint Coran, le Secrétaire général des Affaires religieuses, Elhadj Karamo Diawara et son adjoint Elhadj Ibrahima Bah, ont demandé plus d’améliorations pour que ça soit la meilleure édition ou l’une des meilleures.

Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com