La chargée de plaidoyer de l’Afrique de l’Ouest de Reporter sans frontières, Jeanne Lagarde est revenue sur la situation qui prévaut au sein du paysage médiatique guinéen . 
Interrogé sur les tentatives de musèlement: « On préfère privilégier le dialogue, notamment avec les autorités elles-mêmes. On n’a pas prévu pour le moment de s’adresser à d’autres institutions internationales, mais si on voit que la situation ne change pas, on va devoir établir un plaidoyer à l’extérieur jusqu’à obtenir un gain de cause », a souligné Jeanne Lagarde.
Parlant des restrictions de la liberté de la presse ces derniers temps. La chargée de plaidoyer de RSF de l’Afrique de l’Ouest de faire savoir que la junte militaire était quand même montrée réceptive aux recommandations qu’on avait formulé RSF en 2021. « Mais la situation est en train de se dégrader… c’est très inquiétant », a-t-il déploré.
« Il faut absolument que la situation change. L’échange entre les autorités et la Haute autorité de la communication ne suffit pas. Il faut que les choses changent et que les autorités se mobilisent pour garantir la liberté de la presse. Les restrictions de la liberté de la presse sont complètement contre productives. Ça ne donne pas une bonne image et c’est à l’encontre des principes démocratiques. »
Konumôrô pour Billetdujour.com