L’on est à mesure de s’interroger sur cette affaire de noyade, dont le père tente de connaître la lumière, mais sans suite. L’on se rappelle, le 1er décembre 2022 dernier, une jeune fille trouvait la mort dans la piscine de l’hôtel Zambézi, situé dans la commune de Matam. Après moult démarches, le père de la victime n’a encore aucune suite favorable.

Connu dans le milieu politique, Amadou Tidjane Diallo, président Alliance pour le développement national, ADN a confié à notre reporter que sa fille Fatoumata Nouhou Diallo a trouvé la mort à l’âge de 20 ans : « Elle a été assassinée, le 1er décembre 2022, lors d’une activité de loisir avec ses copines. Le meurtre a eu lieu à 15h, c’est seulement à 4h du matin qu’on a retrouvé le corps à la morgue d’Ignace Deen », a déclaré le père de la victime, Amadou Tidjane Diallo.

Mais avant, a-t-il poursuivi, le Commissariat central de Matam était déjà venu, avec la Croix rouge prendre le corps pour la morgue sans chercheur à être contact avec la famille de la victime.

Le père de la défunte Fatoumata, estimant suivre la procédure judiciaire. Il s’est manifestement heurté à des obstacles au tribunal de première instance de Mafanco. « Le vendredi, on a envoyé toutes les 10 filles, qui étaient avec ma fille, et deux membres du personnel de l’hôtel. Pour les formalités et les déposées à la maison centrale. Mais à partir de 17h, le procureur du nom d’Ibrahima Kanfory Camara qui supervisait l’enregistrement, il a reçu un coup de téléphone, il a ainsi quitté pour son bureau. Lorsqu’il est revenu auprès de ceux qui enregistraient, il les a demandé d’arrêter, que la maison centrale ne reçoit pas les accusés à partir de 18h. Et donc de remettre les filles à la disposition de leurs parents jusqu’au lundi. Le Commissaire adjoint de Matam qui était là, a suggéré qu’on pouvait les interner à leur niveau. Il a dit que ce n’est pas la peine, de libérer tout le monde », a expliqué Amadou Tidjane Diallo.

Depuis ce jour, a-t-il précisé, jusque-là, il n’a ni, été entendu, encore moins reçu le certificat d’autopsie. Quand bien même, on lui a restitué le corps, le 14 janvier 2023 et procéder à l’inhumation.

En dépit de ce laxisme qu’il a constaté au sein de l’appareil judicaire du côté du TPI de Mafanco. Le père de la victime ne compte pas baisser les bras. Il a, à cet effet adressé une note au garde des Sceaux, ministre en charge de la justice et des droits humains ; au Conseil supérieur de la magistrature, mais aussi au procureur général : « mais jusqu’à présent, je n’ai pas encore reçu de réponse », a-t-il fait remarquer.

A-Tchol pour Billetdujour.com