Au regard de bon nombre d’observateurs. Les mesures prises par l’exécutif guinéen restent un paradoxe. Pour eux, le chef du gouvernement, Amadou Oury Bah a plaidé ces derniers temps du manque de ressources financières, notamment dans le milieu macro-économique. Mais que, c’est la même institution exécutive qui fait des communiqués, invitant les travailleurs et agents des services public, mixte et privé de rester à la maison.
Ledit communiqué du département du Travail et de la fonction publique indique clairement que c’est à cause de la fête que ladite mesure a été prise. « À l’occasion de la commémoration de la fête de Tabaski, les joumées du lundi 9 juin et mardi 10 juin 2025, sont exceptionnellement déclarées fériées, chômées et payées sur toute l’étendue du territoire National. »
Ce qui est bien mentionné. Sauf que la mesure reste disproportionnellement appréciée dans le grand public.
Si chez les agents des services public, c’est une grâce pour les uns, surtout pour les travailleurs de la haute sphère de l’État et leur entourage, acte à saluer. Repos sabbatique. C’est tout aussi, le cas chez les agents des entreprises, dont la stabilité financière reste plus ou moins « irréprochable. » Ceux-ci, au regard du travail plein, la rigueur au service, contrairement aux services public, les agents de ces entités se sont déjà frottés les mains. Et ont tiré chapeau au gouvernement de la transition.
Par contre, de l’autre côté, de la classe ouvrière, disons, ceux qui sont dans l’informelle, pour eux, le terme même férié n’est pas inscrit dans leur train-train. Ils ne le savent même pas, ce qu’est férié. « Férié, c’est pour les travailleurs qui sont payés », nous a confié un citoyen.
Pourtant dans le vrai sens du terme, ce sont eux, en dépit que ce secteur ne soit régulé, qui sont l’un des maillons forts de l’économie du pays. Plus besoin d’être clerc pour en savoir. Pendant par exemple, les deux jours décrétés fériés. Le secteur informel tourne, ce, en plein régime, contrairement au secteur formel, où, c’est le service minimum ou bien le black out total.
Toute chose qui porte un sérieux coup à l’économie nationale, déjà exsangue, selon bon nombre d’observateurs.
Un état de fait, qui sûrement à l’avenir les commis de l’État tiendront compte au manque à gagner que ces journées fériées engendre sur la situation macro-économique du pays.
Smarboy pour Billetdujour.com