Et pour cause, les hommes de craie restent accrochés aux négociations tripartites: Etat-Patronat-Mouvement syndical guinéen. L’on se rappelle, en début de semaine, les positions des deux camps s’étaient crispées à cause notamment du point réclamant l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique.
Le coordinateur des enseignants contractuels, Alseny Mabinty Camara bien qu’il accorde sa confiance au Mouvement syndical guinéen de défendre leur cause auprès de l’État, mais en dépit de tout, il a précisé ceci. « Nous suivons de près les négociations. Nous portons toute notre confiance aux Camarades syndicalistes pour notre intégration à la Fonction publique, par le biais d’une évaluation pratique de classe et non par le concours. Nous demandons également, à ce que nos arriérés de salaires soient payés », a indiqué le coordinateur des enseignants contractuels.
Alsény Mabinty Camara de renchérir qu’ils ne sont pas satisfaits à ce niveau des négociations, mais estiment que le Mouvement syndical guinéen défendra leur cas. « Ils tiendront leur engagement qui n’est autre que la lutte pour que les enseignants contractuels soient recrutés par l’État sans passer par le concours. »
Puis de conclure en lançant un avertissement au gouvernement de la transition: « Toutefois si rien n’est trouvé par rapport notre situation, aucun enseignant contractuel ne reprendra le chemin de classe à l’ouverture prochaine. Et nous ferons tout afin de perturber la rentrée scolaire », a d’office alerté l’enseignant contractuel.
Il reste à savoir si leur menace attirera l’attention au gouvernement de la transition.
Gôlmô Digawé pour Billetdujour.com