L’affaire impliquant Ibrahima Chérif Bah, ancien vice-gouverneur de la Banque centrale de Guinée et vice-président de l’UFDG, approche de son dénouement devant la CRIEF. Accusé de détournement de fonds publics, de corruption et de blanchiment d’argent, il aurait transféré 10,5 millions de dollars des coffres de la Banque centrale vers un compte aux États-Unis, sous couvert d’un projet caritatif jugé peu crédible. L’avocat de la partie civile réclame 100 milliards de francs guinéens en dommages et intérêts, ainsi que la restitution des fonds et la confiscation des biens. Le procureur spécial, Aly Touré, dénonce une opération frauduleuse menée à des fins personnelles.
Il a également souligné que l’extraction des fonds de la Banque centrale constitue un acte de corruption manifeste. Considérant les accusations contre Ibrahima Chérif Bah comme solidement établies, il a requis une peine de 10 ans de prison et demandé l’émission d’un mandat d’arrêt, en raison de l’absence de l’accusé aux audiences, malgré une citation officielle.
La décision finale est attendue pour le 28 avril 2025.
Binta Wann