Si dans les années ‘’90’’, la pandémie du VIH-SIDA était une préoccupation majeure pour l’humanité. Le changement climatique ; la COVID-19; mais aussi la guerre russo-ukrainienne restent présentement l’actualité brulante des instances internationales, voire même des médias. Pour renverser cette tendance, l’ONU-SIDA et ses partenaires de la lutte contre la pandémie du siècle, voudraient réchauffer les salles de rédactions, afin que des hommes de médias se réapproprient encore une fois la lutte de cette pathologie qui fait des ravages.
« Cet atelier est important, parce que de plus en plus, on sent un relâchement. L’information n’existe plus. Les gens ne sont pas informés et ils ne savent même pas qu’il y a encore des cas de grabataire SIDA en Guinée. C’est parce que l’information ne circule pas. Et vous journalistes, vous avez un rôle a joué, comme vous l’avez fait dans les temps », a déclaré le directeur pays de l’ONU-SIDA en Guinée, Dr Job Sagbohan.
De son côté, Aboulaye Bouka Barry, journaliste à Sabari fm de faire savoir que les échanges ont été d’une importance capitale pour lui : « parce qu’elle m’a permis de comprendre combien de fois, il est impérieux de participer à la prévention au sein de la population », a souligné l’homme de médias.
La présidente des personnes infectées et affectées par le VIH, Ramatoulaye Souaré a pour sa part, relevé qu’en dépit du relâchement de leur côté, la lutte a continué : « jusqu’à obtenir l’objectif final qui est zéro infection », a-t-elle assuré.
Richard Tamoné pour Billetdujour.com