Lesdits pécheurs artisanaux fréquentent les débarcadères différents, notamment celui de Gbessia, mais aussi de Bonfi dans la commune de Matam. Ils auraient constaté les brûlures au niveau des parties sensibles, (mains, la bouche et les parties génitales), en haute mer pour certains et d’autres lorsqu’ils ont retrouvé la terre ferme.

Aux dires du porte-parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo, une cinquantaine de patients ont été admis déjà au Centre hospitalo-universitaire de Donka. Des prélèvements ont été effectués et les investigations sont en train d’être menées par des spécialistes en la matière.

Revenant sur la communication rendue publique par le département des pêches et de l’économie maritime, le ministre Gaoual a indiqué que les cas d’éruption cutanée concernent des pêcheurs qui sont rentrés d’une expédition de pêche, avec des brûlures sur la bouche, les mains, les parties génitales. « Ils sont déjà plus de 50 personnes concernées, le nombre pourrait augmenter. Ils sont en observation à l’hôpital Donka et sont pris en charge par les autorités pour examiner et comprendre l’origine du phénomène », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.

Il note de passage que les autorités du pays ne sont pas encore situées sur la cause de la maladie. « Nous ne sommes pas situés sur l’origine du phénomène mais, ils ont en commun d’avoir utilisé une eau pendant le temps qu’ils étaient en pêche. Ils l’ont utilisé soit pour se laver, soit pour nettoyer leur visage ou leur partie génitale », a-t-il précisé.

Vivement que les autorités de la place mettent les bouchées doubles, afin de pouvoir situer cette affaire. Car, tout est possible. Des esprits malins peuvent déverser des déchets toxiques dans nos eaux, sachant bien que nos frontières maritimes et terrestres sont poreuses.

Tolomssè pour Billetdujour.com