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Elles ont démarré ce mardi 18 juillet et prennent fin jeudi 20 juillet 2023 et placées  sous les auspices du Système des Nations Unies, avec l’appui technique et financier du Bureau international de travail ( BIT). Ces trois jours vont permettre aux travailleurs et employeurs dudit secteur de trouver des voies et moyens pour aboutir à la production d’un document juridique  consensuel.
Dans son intervention de circonstance, la cheffe du Bureau de la Coordination du Système des Nations Unies, Mouna El Jaouhari , a d’entrée de jeu salué l’engagement et la bravoure de l’ensemble de la presse guinéenne pour le travail déjà abattu. Elle a par ricochet adressé des félicitations particulières à madame la ministre de l’Information et de la communication et à ses collaborateurs.
Poursuivant , la cheffe du Bureau de la Coordination du Système des Nations Unies, de faire remarquer ceci: « la liberté se mesure par la vitalité de sa presse et de son métier. Et cette vitalité ne peut se construire durablement et valablement que si les acteurs du secteur de medias trouvent ou se donnent l’espace nécessaire pour battir un socle solide en terme de relation de travail et de production. Cela ne peut être relevé que s’il existe un système, un cadre ou un mécanisme de dialogue social et de concertation », a-t-elle dit.
« Chers acteurs, vous avez relevé ce défi.  Et l’étape que nous célébrons aujourd’hui est le fruit légitime d’une série de long et labourieuses discussions », a souligné  Mouna El Jaouhari .
Sur la même lancée, elle a indiqué que les enjeux de ladite convention collective dépassent le cadre sectoriel de leur profession et leurs entreprises de presse.
Avant de préciser que la convention collective constitue un facteur essentiel dans la facilitation et l’humanisation des relations professionnelles. Et permet l’établissement des rôles et conduites et de son fonctionnement; de prévenir le conflit et d’encadrer des relations spécifiques des droits et privilèges des uns et des autres. »
La présente formation, a-t-elle déclaré a un double objectif: « celui de vous donner des moyens techniques pour négocier et gérer votre secteur et celui de savoir que vos productions ne sont jamais neutres  quand il s’agit de relation entre ami », a-t-elle conclu.
De son côté, la ministre de l’Information et de la communication, Aminata Kaba de faire savoir qu’ils ont été témoins de l’émergence d’un paysage médiatique dynamique et diversifié au cours des dernières années.
Cependant, a-t-elle précisé beaucoup de défis se posent: « notamment l’accès à un salaire décent pour de nombreux professionnels de médias. Il est par conséquent important de renforcer et de clarifier l’encadrement juridique des relations de travail dans le milieu des médias guinéen. Afin d’assurer une meilleure protection des professionnels du secteur. »
Selon elle, cette convention collective est un instrument clé pour établir les normes de travail des droits et des obligations pour tous les acteurs de médias privés. Elle vise, a-t-elle assuré, à promouvoir la transparence, la responsabilité et la qualité dans la profession tout en protégeant les intérêts de ceux qui travaillent.
« Cet atelier de trois jours qui démarre aujourd’hui, sous la houlette du Système des Nations unies avec l’appui technique et financier du Bureau international de travail est une occasion précieuse de discuter les principaux points de la convention collective et de trouver les solutions aux défis auxquels, nous sommes tous confrontés », a déclaré Aminata Kaba.
Puis de préciser aux participants qu’ils vont examiner l’ensemble des questions relatives aux salaires, aux heures de travail, de congés, aux conditions de sécurité et aux droits sociaux des journalistes et techniciens.
« Il est important que toutes les parties prenantes, notamment les journalistes, les techniciens, les patrons des médias et organisations professionnelles des médias comprennent la nécessité de collaborer, de faire preuve d’ouverture d’esprit, de responsabilité et de flexibilité pour parvenir à un document consensuel. Seule une approche collective et collaborative peut garantir de résultats durables et bénéfiques pour tous », a-t-elle indiqué.
Elle a pour finir exhorté les acteurs du paysage médiatique à travailler ensemble pour identifier les besoins et les aspirations de chaque groupe, afin de parvenir aux accords équilibrés et respectueux des droits et des intérêts de tous et de chacun.

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Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com