
Accompagnés par des fanfares et munis de pancartes où on peut lire : L’Agrément du PUR, vive le PUR, vive la démocratie, vive la liberté, slogans comme jusqu’à ce que nous soyons rétablis dans nos droits, … Des centaines de milliers de militants et sympathisants du PUR ont manifesté leur colère pour disent-ils dénoncer le refus des autorités de leur donner un agrément depuis août 2020. Ils ont marché du siège du parti sis à Landreah en passant par Dixinn terrasse et l’échangeur via à la corniche pour terminer au point de départ.

« Depuis août 2020, nous avons reuni toute la documentation pour être un parti légal. Mais avec l’ancien système sous Alpha Condé, ça été sans suite. Puis, nous avons organisé des prestations artistiques citoyennnes , adressé une lettre au Pr Alpha Condé pour une rencontre et en juin 2021 , nous avons organisé une conférence de presse pour dénoncer encore le refus de nous donner notre agrément. C’est 3 mois après , y a eu le coup d’État. Le colonel Mamadi Doumbouya est devenu le nouvel nouvel homme fort du pays. Nous avons été d’ailleurs l’un des premiers partis si non le premier à saluer le changement survenu », a rappelé le président du PUR.
Au courant du mois de janvier 2021, poursuit-il, à mon fort étonnement, je vois les autorités actuelles donner des agréments à certaines formations politiques.« Mais pourquoi pas pour nous? C’est ainsi qu’on s’est rendu au niveau du MATD et nous avons compris que le PUR est victime de sa position à travers les discours . Nous avons toujours soutenu que l’objectif de la transition est le retour à l’ordre constitutionnel et s’est lié à l’honneur colonel Mamadi Doumbouya.
Apparemment, ils sont nombreux parmi les gouvernants qui n’aiment pas entendre ces genres de déclarations. Aujourd’hui, on se dit que l’ordre a été donné au MATD de nous refuser l’agrément. Je peux vous l’affirmer un pied est mis sur notre dossier », a-t-il soutenu.
Si le document a un problème souligne le président du PUR, c’est à eux de nous dire qu’est-ce qu’il y a mais ils ont des instructions venant de la présidence pour nous mettre à l’écart. Donc, le ministre Mory Condé a été obligé d’exécuter cet ordre.« Nous avons réuni nos militants et sympathisants de manière pacifique pour dire qu’on n’a pas besoin de dire qu’on est Guinéens. La détermination qu’on a est la même que le colonel Mamadi Doumbouya avait pour enlever le Pr président Alpha Condé au pouvoir.« On a la même détermination jusqu’à ce que nous soyons rérablis dans nos droits », a-t-il dit.
Mouctar Kalan pour Billetdujour.com