Aux dires de certaines indiscrétions, le problème qui a amené est profond qu’on ne le croit. Et pour cause, la faute qu’on veut imputer au directeur général de la RTG est d’ordre structurel, pour ne dire administrative, et pour être plus précis en parlant de l’administration, non pas celle de la Radiotélévision guinéenne mais plutôt celle du ministre de la Communication et de l’information, Aminata Kaba.
Pour moults observateurs, le DG de la RTG suspendu est victime d’un cabal qui ne dit pas son nom. La quasi-totalité des téléspectateurs de ce médium public, savent que ces derniers temps, les images de ce média laissent à désirer. Ce, depuis le lancement du plateau dudit média. Ce n’est pas étonnant de voir que les gestes des interlocuteurs des reporters et leurs voix ne concordent pas. Ou bien par moment, ce sont carrément des images qui se scannent. Et bien d’autres soucis encore que nos collègues des médias d’État du côté de Koloma, nous font vivre à chaque édition du journal parlé. À cause de ces différentes préoccupations l’édition de 20h 30 enregistre de retard.
Tout ça, pour dire que la décision de la cheffe du département de la Communication et de l’information, Aminata Kaba n’avait pas lieu d’être prise, elle est disproportionnée laisse entendre certains. Pour eux, Fana Soumah était dans le viseur. Une dent était déjà soigneusement gardée contre sa personne, il suffisait de placer un simple iota, volontaire ou involontaire. Et paff, l’occasion est saisie du côté de Boulbinet, afin d’assouvir ses desideratas.
Sinon l’opinion sait bien que cette suspension est loin d’être un acte imputable à ce dernier. Dans d’autres cieux, le ministère de la Communication et de l’information doit fournir plus preuves qui ont encouru de prendre cette décision qui convainc peu d’observateurs de la scène publique.
Kutuby Sonta pour Billetdujour.com