Les membres de ladite l’ONG se sont retrouvés les 16, 17, 18, 19 février 2023 dans le district de Yampone, sous-préfecture de Mankountan, préfecture de Boffa. Cette troisième rencontre de concertations et d’échanges rentre dans le cadre de l’évaluation des activités du 1er et 2ème Plan triennal 2016-2021.
Le lancement des.activités a eu lieu le vendredi 17 février 2025 en présence des autorités du pays, mais aussi les partenaires de l’ONG Dabaga Vision 2025.
Dans son mot de bienvenue, le président du district de Yompone, Ousmane Camara a fait remarquer que la population de son ressort est heureuse d’abriter les assisses de l’ONG.
Profitant de cette tribune, il a indiqué que cette partie de la Basse Guinée en dépit le fait qu’elle regorge une potentialité agricole, est confrontée à de difficultés : « Nous avons beaucoup difficultés, mais la principale, c’est le problème de routes », a fait savoir le président du district de Yampone.
Intervenant, la représentante de la ministre des Pêches et de l’Economie numérique, marraine de ladite cérémonie, Fatou Aribot de souligner, ce pourquoi, la ministre Charlotte Daffé a accepté d’accompagner l’ONG Dabaga Vision 2025. « L’ONG a les mêmes aspirations que notre ministère. C’est-à-dire de développer le secteur agricole dans ce pays pour assurer la sécurité alimentaire… en venant, nous avons traversé que de plaines. Au retour, je ferai, le compte rendu à ma ministre, afin qu’elle puisse sensibiliser le gouvernement pour mettre en valeur ces milliers d’hectares d», a promis la conseillère principale de la ministre.
Pour sa part, la directrice de la Fondation Makongo Family Charity, Saran Camara, une structure qui entend accompagner l’ONG Dabaga Vision 2025, a laissé entendre qu’au regard de ce qu’elle a constaté, s’est engagée de soutenir les idéaux de cette organisation. « Ce que j’ai vu déjà, m’a motivé pour leur accompagner. MAFAC est là pour accompagner toute initiative qui rentre dans le développement du pays », a précisé la directrice de la fondation MAFAC, Saran Camara.
Le président d’honneur de la cérémonie, Dr Ousmane Kaba, président du Parti des démocrates et de l’espoir, PADES de remercier à son tour cette structure des cadres de la communauté baga : « qui m’a permis de découvrir un village aussi merveilleux comme Yampone », a-t-il introduit.
Puis de faire remarquer que les deux préfectures : Boké et Boffa ont tous deux des potentialités énormes. Selon lui, la première potentialité, c’est la bauxite, qui, a-t-il déclaré, la première richesse de la Guinée : « malheureusement qui est exportée. Si on veut que nos jeunes travaillent, il ne faut pas exporter de la bauxite brute, il faut mettre des usines pour transformer en alumine et pourquoi pas en aluminium. Nous avons les moyens… »
L’autre potentialité dont le fondateur de l’université de Koffi Annan a souligné est celle de la terre arable. « Je l’ai vraiment découvert à Yampone, c’est ici, le grenier de la Guinée. Nous avons des milliers d’hectares ici, normalement cette zone doit non seulement nourrir toute la Basse Côte, la Guinée et pourquoi pas l’Afrique toute entière. Mais pour cela, il faut des investissements, des moyens. Heureusement, nous avons de milliers de jeunes gens et qui sont prêts à travailler, à s’investir dans ce domaine. Donc il faut qu’on est des moyens », a déclaré Dr Kaba.
Dans la même veine, il a noté qu’une école de riz doit normalement être créée à cet effet en Guinée. « Parce que le riz, c’est l’aliment de base en Guinée, il faudrait que nous formons nous même nos spécialistes avec nos jeunes qui sont talentueux; mettre des machines sur l’ensemble du processus de production, jusqu’à la transformation du riz paddy, en riz net et jusqu’à la commercialisation pour augmenter le revenu de la Guinée ».
Le président de l’ONG Dabaga Vision 2025, David Camara de faire remarquer d’emblée que sa communauté doit arrêter de danser et de s’atteler à lutter contre l’insécurité alimentaire dans cette partie de la Guinée. « Notre objectif, vous le savez depuis le départ, c’est de construire des écoles pour former nos enfants, des centres de santé pour soigner nos parents, réhabiliter et d’équiper les maisons de jeunes où ils peuvent se retrouver et se divertir, réhabiliter également les pistes rurales, pour que les villages soient totalement désenclavés », a rappelé David Camara.
Sur la même lancée, il a soutenu que la traversée entre la nationale Conakry-Boké et le district de Yampone est laborieuse. « Pendant la saison des pluies, l’accès reste pratiquement impossible pour les engins.… avec les différentes collaborations, c’est pour que nos villages soient accessibles à tout moment », a assuré le président de l’ONG Dabaga Vision 2025.
Rendez-vous dans deux ans. Aux dires des organisateurs de l’ONG Dabaga Vision 2025, l’occasion été mise à profit pour voir ce qui est fait et ce qui doit-être fait pour une autre localité.
Richard Tamonè du retrour de Yampone/Boffa