Il y en a plusieurs raisons. Une est déjà connue par bon nombre d’observateurs de l’arrière cour de la grand-mère africaine: le foyer d’un ménage pas pour celui de mon amie citadine, qui a été colmaté par le soudeur, mais nous parlons bien sûr de celui encore une fois de la grand-mère africaine qui en a trois grosse pierre pour pouvoir tenir la marmite. 
En Afrique, quelqu’un qui ne prête attention à ça, risque d’avoir grincement de dents.
Un quatrième. Le Comité national pour le rassemblement et le développement, (CNRD) doit l’éviter. Tout le monde sait comment Mohamed Béavogui est parti. Bernard Goumou, l’histoire est encore fraîche et aujourd’hui Amadou Oury Bah. Qu’est-ce que Dieu nous réserve. Nous espérons, un lendemain meilleur. Mais que doit entreprendre le CNRd?
Pour beaucoup, le CNRD devrait tirer les conséquences de la dissolution du gouvernement Goumou afin d’éviter la nomination d’un quatre ou tout au moins un autre remaniement ou dissolution  gouvernementale. Pour la simple raison que l’opinion est en train de rendre compte qu’à l’image des autres régimes, le CNRD aussi n’a pas les baguettes magiques pour pouvoir sortir le pays de l’ordinaire. Manifestement, l’héritage est lourd a supporté. Mais que faire maintenant, au risque de s’embourber?
Voilà la grosse et épineuse question que les tombeurs d’Alpha Condé doivent méditer profondément. En le faisant, ils aideront le pays à se normaliser avec les institutions à tous les niveaux.
Et pour ce faire, en dépit de l’ambition de mettre la nation guinéenne sur de bons rails socialement, économiquement. Les porteurs de treillis ne doivent et surtout pas occulter l’évidence de résoudre la question politique, dont-ils repoussent à tout bout de champs.
Le locataire du palais Mohamed V doit écouter ses conseillers, voire ses proches parents. Parmi eux, beaucoup trouveront des astuces pour lui de pouvoir dribler ses concitoyens. Mais à lui de prendre la dernière décision. Comme, il l’a fait les jours qui ont suivis le dimanche 5 septembre 2021, pour dire stoppe, maintenant attelez-vous à dérouler le chronogramme de la transition pour des élections libres, inclusives et transparentes.
En le faisant, les Guinéens se rendront  compte l’émergence de ce pays, il est à l’origine. Et son nom sera inscrit en lettre d’or dans le marbre de l’histoire.
A-Mantcho pour Billetdujour.com