Ledit rapport annuel mis à la place publique, il y a quelques jours par le Secrétariat d’Etat américain sur les droits de l’homme en Guinée continu de susciter les débats.
Le document ne fait pas cadeau à la méthode de gouvernance des autorités actuelles du pays. Notamment des arrestations sans fondement, aux conditions de détention moyenâgeuses, en passant par des restrictions de liberté d’expression…
Toute chose que le ministre de Communication, Aboubacar Somparé a infirmé chez nos confrères de Rfi. A l’en croire, le continu document du Secrétariat d’Etat américain n’est fondé  que sur du factuel. Toujours selon le ministre du gouvernement d’Alpha Condé , les dirigeants américains n’auraient pas tous les éléments de tout ce qu’ils ont laissé coucher dans ledit rapport annuel sur les droits de l’homme en Guinée.
De son côté le président de la Ligue guinéenne de droit de l’homme, Me Emmanuel Kpana Bamba ne fait que  des suggestions.  » Au regard des manquements dont soufre les centres pénitenciers guinéens, il y a assez de problèmes. « Pourquoi ne pas encourager le contrôle judiciaire, pour ceux dont les domiciles sont connus et qui ont des avocats en attendant la suite du procès », a-t-il souligné.
Concernant des bavures policières des forces de l’ordre, l’avocat de marteler que cela doit cesser en Guinée. « Il faudrait que ceux qui sont chargés de maintenir l’ordre doivent le faire conformément à la loi. Ne pas violenté, en le faisait c’est seulement dans le cadre de légitime défense ou bien lorsqu’il y a la nécessité absolue pour sauver une vie humaine », a indiqué Me Bamba.
Gatien Smkaré pour Billetdujour.com