Et pour cause, le désormais ancien ministre de la justice et des droits de l’homme, Me Moriba Alain Koné est accusé d’avoir procédé à la libération d’une dame qui aurait aspergé de l’acide sur le visage d’une femme.
« Nous allons porter plainte contre ce ministre, parce qu’il n’a pas réalisé l’acte criminel que Christine Koulémou a commis. C’est comme s’il avait reçu une information pour procéder à cette libération », a déclaré le père de la victime, Siméon Soumaoro, chez nos confrères d’Hadafo médias.
En dépit de la libération de la bourreau de sa fille, Soumaoro n’est pas prêt de baisser les bras. Pour ce faire, il n’attend qu’un seul document. « Il faut que l’arrêt du jugement soit exécuté pour que le document, nous soit donné. Tant que nous n’avons pas ce document en main, nous ne pouvons pas porter plainte. Et l’avocat m’a dit que le Parquet de Siguiri a dit d’attendre après la fête de Tabaski et maintenant qu’elle est passée, nous allons porter plainte contre l’ancien ministre, qui a agi de la sorte », a promis le père de la victime.
Il a rappelé que le tribunal de Siguiri a déjà a rendu son verdict, condamnant, Christine Koulémou à 30 ans de prison, avec une amende de 7 millions 200 de francs guinéens. « Parce que ma fille reste handicaper à vie », a-t-il déploré.
A l’en croire, avant le limogeage du Me Koné, le papa d’Antoinette aurait cherché à rencontrer l’ancien ministre impossible. « Je suis passé par le frère de Me Moriba Alain Koné, mais je n’ai pas pu l’avoir. J’ai pu contacter sa femme qui m’a dit que cette affaire est close, que la justice ne reviendrait pas la dessus », a souligné Siméon Soumaoro.
A-Tchol pour Billetdujour.com