« Le torrent franchi, Le saint est mis en oubli », proverbe italien. Cette citation nous enseigne beaucoup de choses, surtout lorsque nous jetons un regard sur le passé récent de la nation guinéenne. 

Il y a deux ans, disons le 5 septembre 2021, des éléments de l’armée guinéenne, sous la bannière des Forces spéciales ont décidé de changer le cours normal des choses en arrachant le pouvoir des mains d’Alpha Condé, président de la République d’alors.
Si les deux précédents coups d’Etat perpétrés en Guinée n’ont connu aucune goutte de sang versée, celui du 5 septembre 2021  a enregistré la perte des vies humaines. Deux ans après, certaines âmes errent encore dans la nature. Théologiquement parlant, elles ont sûrement besoin des prières des vivants. Mais hélas!!!
Les maîtres des lieux bon an, mal an retroussent les manches afin de pouvoir satisfaire le Guinéen, qui tire le diable par la queue. Les travaux sont salués un peu partout dans le pays par des citoyens. Mais en dépit des avancées constatées, beaucoup déplorent le fait qu’aucune initiative dans le sens de se dire: bien vrai, le pouvoir a été acquis mais certains ont perdu la vie, pensons a eux en ces instants précis. Aux dires de bon nombre d’observateurs, à défaut de la justice rendue, cela pourrait non seulement illuminer les pas des dépositaires du pouvoir, mais aussi et surtout apaiser les coeurs des proches des disparus lourds de chagrins.
À l’image de la veuve des parents de l’adjudant chef, Youssouf Aïna Camara, du bataillon de la garde présidentielle du régime défunt et tant d’autres.
En ce moment qui nous rappelle ton effacement sur ce bas monde, que Dieu fasse absoudre tes manquements envers LUI et envers ceux dont tu as pu délibérément ou par inadvertance touché. Que le Tout Puissant vienne en aide à tes progénitures.
Vivement que les autorités pensent également à ceux qui sont tombés le 5 septembre 2021.
Matrail pour Billetdujour.com