Amadou Diouldé Diallo est à la maison d’arrêt de Conakry depuis plusieurs semaines, pour dit-on offense au chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé. Une détention que bon nombre dénonce. Ce lundi, le président de la Haute autorité de la communication,HAC, Boubacar Yacine Diallo a été l’invité d’une émission du Groupe Hadafo médias.
A l’en croire, il y aurait pris contact avec plusieurs personnalités de la place à l’effet d’obtenir la liberté du journaliste Amadou Diouldé Diallo, mais en vain. « Lorsque je n’ai pas pu régler la question par ce créneau, j’ai pris contact avec les autorités judiciaires, pour leurs rappeler que seule la loi sur la liberté de la presse prévaut lorsqu’un délit a été commis par voie de presse. Je ne peux en faire plus que ça pour le moment », a fait remarquer l’ancien ministre de la communication.
A la question de savoir s’il n’y a pas une main noire derrière. « Qui n’influence pas qui …. moi je n’exclue pas que ces gens soient influencés, parce que je n’ai pas compris, pourquoi malgré toutes les sollicitations que j’ai faites concernant la liberté pour Diouldé, auprès de hautes personnalités,  rien n’a aboutie encore . Et c’est par la suite, que j’ai décidé d’attirer l’attention de la justice que s’il y a procès que la loi soit appliquée. »
Avant de déplorer qu’il regrette non seulement sa détention, mais aussi a-t-il dit, la durée de sa détention.  « J »espère qu’avant le 3 mai (journée mondiale de la liberté de presse), qu’il recouvrera sa liberté », a-t-il espéré.
Bakomet Kataco