Le premier ministre, chef du gouvernement, Amadou Oury Bah a depuis sa prise de fonction entrepris des démarches afin de pouvoir aplanir les divergences entre toutes les couches sociales. Si sa démarche est saluée par moults observateurs. Les entreprises de son mandant, le général Mamadi Doumbouya manifestement vont à contre courant de celles de son subordonné, qu’est le chef du gouvernement. C’est le moins qu’on puisse dire ou écrire. 
Le récent décret de dissolution des conseils communaux du président de la transition sur l’ensemble du territoire national, rendu public sur les ondes des médias d’État en est une parfaite illustration des faits visiblement posés et qui concourent à aller dans un sens autre que celui posés par le locataire du palais de la Colombe et du palais Mohamed V.
Toute chose qui amène à certaines organisations notamment des acteurs sociopolitiques à ne pas se laisser faire par rapport à cette décision que vient de prendre le tombeur d’Alpha Condé.
Les Forces vives de Guinée de son côté, entendent vigoureusement s’y opposer. Pour elles, ni plus, ni moins, la junte voudrait simplement se faire substituer aux citoyens pour pouvoir administratrer directement les collectivités locales. Ce qui, précisent-elles est en violation du code des collectivités révisé et de la politique de décentralisation du pays.
Comme on le voit, si les affaires du pays  continuent à être menées de cette façon, sans concertation avec des entités de la nation. Eh bien, ce n’est pas évidemment de voir le bout du tunnel que la locomotive du 5 septembre 2021 a emprunté.
Le pm Amadou Oury Bah devrait donc se prémunir des pinces et aiguilles afin de pouvoir dénuder les noeuds tissés par les porteurs de treillis.
Tchafor Katom pour Billetdujour.com