Sur papier, le décret rendu public du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya au journal de 20h 30 dans les médias d’Etat ce jeudi, pourrait être une solution pour soigner les maux dont le paysage guinéen reste confronter. 
Nous souhaitons que lesdites attributions, l’organisation et fonctionnement du Fonds d’appui au développement des médias, FADEM ne soient pas une simple caisse de résonance, comme nous en avons l’habitude de constater.
Ledit décret précise en son chapitre I que:
Le Fonds d’appui au développement des médias est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et l’autonomie financière et de gestion. Il est placé sous la tutelle technique du ministère en charge de l’Information et de la communication et sous la tutelle financière du ministère en charge des Finances. Le FADEM est de niveau hiérarchique équivalent à celui d’une direction de l’administration centrale. Le siège du FADEM est fixé à Conakry, il pourra être transféré à tout autre endroit du territoire national sur décision du Conseil d’administration après avis de la tutelle technique. Des démembrements pourront être établis partout où le CA juge convenable après l’approbation de la tutelle technique.
Chapitre II:
Le FADEM a pour attribution, le financement, le développement et la promotion des médias en République de Guinée. A ce titre, il est particulièrement chargé de mobiliser les fonds pour le financement  des projets du développement des médias. D’élaborer et mettre en œuvre le mécanisme d’octroi de la subvention de l’Etat aux médias et de veiller à la conformité des projets de développement aux médias, de critères d’éligibilité du fonds. De veiller à la bonne exécution des projets financiers et assurer le suivi et évaluation. De soutenir l’amélioration des conditions des acteurs de la presse, de contribuer au renforcement des relations avec les partenaires techniques et financiers, de faciliter l’accès aux emprunts par les entreprises et organes de presse auprès des banques et établissements de microfinance, de participer aux rencontres nationales, sous régionales et internationales traitant des questions de financement de développement des médias, de participer à l’élaboration des textes législatifs et réglementaires dans le domaine de financement et du développement des médias, de contribuer au financement des activités liées à la formation et à l’équipement des des médias et d’en assurer le suivi
Les détails de l’organisation et de mode de fonctionnement de FADEM sont déterminés par le CA sur proposition du Directeur général du FADEM. Le ministre en charge de l’Information et de Communication, celui des Finances et du Budget sont chargés de procéder aux inscriptions budgétaires dans une des lois de finances de toutes les ressources financières nécessaires au financement du FADEM.
Une transcription de Sumtup pour Billetdujour.com