Ce samedi 11 décembre, à l’occasion de la cérémonie de clôture de la première édition des journées de la formation professionnelle et de l’emploi tenue à Conakry, Mariame Diallo Tounkara, fondatrice du Complexe scolaire Saint Georges et de l’Université Mercure Internationale était parmi les panelistes.

Interrogée sur la thématique ‘’Entreprenariat et l’innovation’’, Mariame Diallo Tounkara a indiqué que la spécialisation Entreprenariat et l’Innovation vise à former de futurs entrepreneurs capables de passer de l’envie ou de l’idée au développement et au lancement d’entreprises ou de projets internationaux innovants. « C’est pourquoi, Le jeune qui veut aller vers l’entreprenariat ne doit pas attendre après ses études pour se lancer.  Il faut penser à entreprendre au niveau même de l’enseignement général », a-t-elle expliqué.

 Ils (Ces élèves, étudiants, Ndlr), poursuit la fondatrice doivent visiter en principe des fabriques ou des usines, des lieux où ils peuvent se développer plus tard en tant qu’entrepreneur.  « Parce que souvent, ce qui arrive, c’est quand ils ne trouvent   pas du travail qu’ils pensent entreprendre. Or, pour être un bon entrepreneur, il faut savoir ce que tu veux à bas âge. Il faut avoir un rêve et surtout le suivre. Oui, mettre son idéal en action, persévérer, trouver les moyens de ce qu’on veut faire, le maintenir et l’accomplir.

Si un jeune à un certain âge ne sait pas ce que signifie entreprenariat, il n’a pas une idée de son entreprise, il aura du mal en tant qu’adulte de réussir dans l’entreprenariat », a soutenu Mariame Diallo Tounkara.

Sur la même lancée, la fondatrice du Complexe scolaire Saint Georges et de l’Université Mercure Internationale a rappelé la question du jour, c’est comment insérer les jeunes ?  « Mais un jeune qui n’a pas un projet, ne peut parler d’entreprenariat. Il faut un projet, et, on ne pas avoir le projet du jour au lendemain. Ça demande une réflexion, une préparation d’un plan à exécuter.

Si je prends mon exemple, c’est depuis que j’étais toute petite, j’ai eu une passion forte pour l’enseignement.  J’ai rêvé travailler dans une petite école   pendant toute mon enfance.  Et, aujourd’hui, je suis à la tête d’une Institution scolaire et supérieure.  Mais je me sens bien parce que c’est ce que j’ai toujours voulu faire. Ça veut dire, pour réussir, il faut avoir une conviction et l’assumer jusqu’au bout », a conclu notre fondatrice.

  Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com