C’est votre quotidien en ligne qui a soulevé le sujet sur la non intégration des anciens membres de l’orchestre Camayenne sofa à la Fonction publique. C’était à l’occasion d’une conférence de presse animée par certains membres du Groupe  à la maison de la presse pour célébrer l’an un du décès de leur  leader Papa Kouyaté.

Le Camayenne sofa, à l’image des autres Ensembles artistiques ont rendu un service à l’Etat. Qu’est-ce qui explique, le fait que vous n’avez pas été pris en charge ? Ont-ils été interrogés.

Le directeur national de la Culture, Jean Baptiste Williams, ancien membre du Groupe de prendre la parole en premier. « On ne peut être juge et parti… En fait, on a obéi à l’esprit de l’arrêté, c’est pourquoi, on avait appelé tous les ayants droits pour bien les expliquer dans les langues nationales », a-t-il introduit.

Les anciennes gloires, relève-t-il, il y en a tellement, de Kassa à Lola, de Koundara à Forécaréah. « Mais, il était question d’en prendre 80 personnes. Côté sports, pour éviter qu’il y ait trop de problèmes, le Hafia football club, ayant été le club le plus titré, la question ne se posait et au sein du football 15 membres », a ajouté JBW.

Il a par la suite, rappelé que le nombre était limité. « Il y a même des sociétaires de Hafia qui ne sont pas sur cette liste et le reste les Ensembles artistiques ont été désignés : Ballets africains, Ballet national djoliba, Bembeya Jazz national, Horoya Band national, Ensemble instrumental et chorale nationale. Moi, je n’ai jamais joué dans le Bembeya Jazz.C’est pourquoi,  je ne peux être sur la liste. Il y a même certains du Bembeya qui ne sont pas encore sur la liste. Mais puisqu’il fallait prendre à partir de 1961 et redescendre selon les dates d’arrivées dans les Ensembles, c’est ce qui a été fait, sauf qu’il y a eu quelques omissions, mais cela ne relevait pas de nous, ce sont les chefs des différents Ensembles qui ont désigné », a expliqué le directeur national de la culture.

Si Camayenne sofa était sur la liste, a-t-il précisé, Papa Kouyaté serait doublement sur la liste, Justin Morel et moi, on allait être, puisque nous étions là, dès sa naissance.

 De son côté, l’ancien ministre de l’Information et de la communication, Justin Morel Junior a estimé qu’on n’a jamais fait assez pour sa patrie. « C’est dans cet esprit que je me suis personnellement toujours bien comporté. J’ai fait sept ans à l’époque de la Voix de la révolution, sans jamais avoir été payé un seul jour. Jeannot peut en témoigner. Je marchais de Coleah à Boulbinet, surtout quand je ratais le Tanka ( Train, Ndlr) de l’époque. Donc les sacrifices, nous en avons fait, nous continuons à en faire. C’est le combat de la vie, donner un sens à sa vie en se sacrifiant pour les objectifs qu’on s’est fixé », a-t-il fait savoir.

Richard Dassassa pour Billetdujour.com