Le samedi 12 décembre 2020, un webinaire ayant pour thème ‘’Non à la cyberviolence basée sur le genre’’ a été organisé par les élèves et étudiantes regroupées au sein de l’ONG CLUB ELLES   au compte des 16 jours d’activisme avec l’appui de PLAN INTERNATIONAL GUINEE. Ce webinaire s’est déroulé sur internet via la plateforme ZOOM, où beaucoup des jeunes gens ont suivi avec intérêt la présentation de la campagne et ont interagi avec des spécialistes de la question.
Fatima Manckona Koivogui, membre fondatrice du club ELLES qui jouait le rôle de modératrice de ce webinaire a marqué le démarrage de la conférence en ligne par une présentation sommaire de leur ONG ainsi que l’objectif de la campagne de sensibilisation.  Elle a d’abord Indiqué que Le club ELLES a pour mission de promouvoir le leadership féminin, les droits de l’enfant et de la femme.
Parlant de leur projet en faveur des 16 jours d’activisme, Mademoiselle Manckona a fait savoir que la ‘’Non à la cyberviolence basée sur le genre’’ vient accentuer leur campagne  ‘’filles en Danger ‘’  initiée il y a deux mois. « Nous voulons par cette conférence virtuelle relancer la  sonnette d’alarme. Notre objectif principal est d’une part de dénoncer cette autre forme de violence basée sur le genre et de l’autre pour échanger  avec les femmes et les filles sur la cyber violence perpétrée à leur encontre, sur leurs droits légaux et sur les services de soutien mis à leur disposition », a dit-elle.
Intervenants à leurs tours,  le paneliste Mr Hamed Camille Camara, Commissaire à la Haute Autorité de la Communication HAC, Président de la Commission TIC, spécialiste en Cyber violence et Mme HABA Elise KOIVOGUI, Directrice Associée chez More and More sont revenus sur les mesures préventives et correctives de ces dérives sur les réseaux sociaux. Et, sur la même lancée, ils ont expliqué aux participants les méfaits de la cyberviolence. « Ce sujet concerne au premier chef les jeunes. Ils en sont principalement les victimes, du fait de leur utilisation massive des réseaux sociaux. La cyberviolence peut être fatale, comme montrent certains harcèlements qui poussent certaines filles au suicide. C’est pourquoi, il faut plus de responsabilité dans l’utilisation des réseaux sociaux. Et Il est plus que temps pour que la liberté d’expression des uns et des autres sur internet soit encadrée car oui, je suis d’accord avec vous les filles, il serait dommage que les filles et  femmes soient  réduites à éviter les espaces en ligne par crainte de cyberviolence à leur encontre… », martèle Mme Haba.
La réussite et l’affluence sur ce webinaire démontrent à suffisance que la jeune ONG «ELLES»  s’est totalement inscrite dans l’action et l’excellence.

Mouctar Kalan  Diallo pour Billetdujour.com