« Justice pour Alhassane Bangoura emprisonné et décédé à la maison centrale », a été le thème de la conférence de presse qu’a animé l’avocat de la famille de la victime, Me Sékou Koïta, ce jeudi à la maison de la presse située à Kipé/Ratoma.
Selon l’avocat, son cabinet aurait tout fait, afin de faire comprendre aux professionnels de droits qu’il y aurait des erreurs quelque part, mais qu’il n’a été écouté. « Mais je le dis et je vais le répéter partout que c’est pour des raisons pécuniaires qu’Alhassane Bangoura est décédé et non juridiques », a souligné Me Koïta.
Puis de faire remarquer que ce qui s’est passé dans cette affaire ça ne peut pas se passer dans un Etat civilisé.
Il a par ailleurs laissé entendre que de manière objective, qu’ils relèveront les manquements dans cette procédure. « Nous sommes prêts à défier celui qui va nous contredire, parce que c’est élémentaire. On ne met pas une personne en prison à cause d’une télé. Il était en détention préventive et ça culpabilité n’était pas prouvée », a-t-il déclaré.
De son côté, Me Fodé Dioubaté d’ajouter que le défunt a été interpellé par une brigade anticriminalité numéro 5 de Nongo, 6h du matin: « qu’est ce qu’une brigade a, à faire dans une affaire de télé? « , a s’est il interrogé.
Avant de préciser qu’en dépit de toutes les garanties: « c’est une ordonnance de placement en détention provisoire qui a été prise, mandat de dépôt décerné pour le conduire à la maison centrale comme un bandit de grand chemin. C’est déplorable, notre justice à mieux à faire », a regretté Me Fodé Dioubaté. »Nous voulons que justice soit faite dans cette affaire du décès de mon père, nous ne l’avons pas connu bandit et le quartier peut en témoigner et donc nous demandons que justice », a plaidé Bountouraby Bangoura, la fille du défunt.
Sobgè pour Billetdujour.com