
Pour son représentant, la fermeture de l’usine par UBA démontre son refus d’adhérer à la vision du Président de la République en matière d’industrialisation du pays, mais aussi sape la politique du gouvernement en matière de transformation des produits locaux. Ce qui a un impact considérable sur le chômage des jeunes et la rareté des divises étrangères.
Au cours de la réouverture, plusieurs centaines de travailleurs, majoritairement composées de femmes ont été mobilisées.
Selon Mamadi Bérété Directeur Général de ladite unité industrielle , cette réouverture est intervenue après que toutes voies de règlements à l’amiables et même juridiques ont été épuisées: << L’attitude de la banque UBA est inadmissible, parce qu’on ne peut pas comprendre qu’une telle usine, d’une telle importance puisse être arrêtée dans un pays de grande production de noix de cajou. En termes d’emplois, nous avons en moyens 400 emplois directs et plusieurs milliers d’emplois indirects dont la majorité est composée de femmes. L’usine a une capacité de transformation de 20 milles tonnes de noix brutes dans l’année.>>

Face à cette situation, le Directeur Général, parle de pertes énormes: << Le premier constat non exhaustif révèle que plus de cinq (5) milliards de dégâts sont causés au niveau de l’usine.>>
Malgré les dégâts enregistrés, les employées au sein de cette usine se réjouissent de la reprise des activités et appellent le Chef de l’Etat à agir: << Le Président n’a qu’à nous aider pour que cette usine reprenne. Nous sommes à l’écoute de nos chefs et du Président de la République. Nous voulons que la banque UBA nous laisse travailler puisque, c’est ici que nous trouvons la nourriture pour nos enfants >>, souligne Aïssata Keita, employée.
A en croire le Directeur Général de l’usine, les travaux de remise à niveau de l’usine vont durer trois mois et des partenaires sont disposés à y investir.
AC