Selon les spécialistes, l’usage de médicaments illicites est un danger pour celui qui en consomme. En Guinée, bon nombre de particuliers s’érigent en agent de santé sans aucune formation. Toute chose qui a interpellé les autorités de la place. 
Pour le ministre Mamadou Pètè Diallo, cette problématique tire son origine dans le cadre de la politique de libéralisation du secteur pharmaceutique: « nous avons assisté à une inflammation de sociétés, qui se sont installées dans le créneau d’importateur de produits de santé et médicaments », a indiqué le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Mamadou Pètè Diallo.
Il a ajouté, que ses prédécesseurs ont tenté d’assainir ledit secteur. Ainsi, a-t-il poursuivi, de 105 sociétés d’importation de produits de santé en 2010, ça été réduit à 40 sociétés, puis en 2020 à 10 sociétés.
Mais malgré tout. « Est-ce que cela a réglé le problème certainement pas? S’est-il interrogé. Nous avons encore le marché parallèle où prolifère, des médicaments illicites, impropre à la consommation », a souligné le ministre Diallo.
Il a par ailleurs relevé que la consommation de médicaments illicites fait parti des premiers fléaux de santé publique en Guinée.
Pour donc assainir ledit marché parallèle. Une commission a été mise en place afin de trouver des voies et moyens pour mettre fin à cela. « Cet effort d’assainissement ne vise pas les intérêts de quelqu’un. Nous cherchons simplement à nous assurer que ceux ou celles qui ont les autorisations de travailler peuvent exercer le métier. Mais que ceux qui n’ont ni les autorités, ni les compétences doivent arrêter, parce que les médicaments ne sont pas une marchandise, mais un produit de santé », a précisé le médecin.
L’initiative est vivement salutaire, mais pour beaucoup certains acteurs trainent encore les pieds dans le cadre de cette lutte, pourtant annoncée tambours battants par le Comité national pour le rassemblement et le développement, CNRD.
Tassimô pour Billetdujour.com