Les actes que certains hommes en blouse blanche posent dans les structures de santé publique et privée préoccupent plus d’un.
Toute chose qui mène à s’interroger sur le disfonctionnement des structures devant contrôler la pratique médicale en République de Guinée, notamment l’inspection générale de la santé.

Les autorités du département de la santé tentent à cet effet sur le pied de guerre afin que des services de l’Etat jouent leur rôle régalien. « Notre conversation à tourner autour de la question de savoir: est-ce que le cadre réglementaire qui gouverne la profession de la pratique privée de médecine est bien existant, et si elle est appliqué », a déclaré le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le Dr Mamadou Pèttè Diallo.

Sur la même lancée, il a précisé que les dispositions de la loi en Guinée autorise, les Guinéens qui ont des compétences, les autorisations nécessaires et l’expérience de pouvoir s’établir et d’opérer dans le secteur privé de la santé. « Mais il faudrait que ces personnes respectent certains critères établis par la loi », a déclaré le chef département de la santé, Pèttè Diallo.
De son côté, le président du Conseil national de l’ordre des médecins, Pr Hassan Bah de rappeler que leurs collègues qui auraient des actes malsains sur une patiente dans une clinique à Enta/Matoto ont décidé quelque soit l’issue du procès de radier de façon définitive sur le tableau de l’ordre national des médecins: « avec interdiction d’exercer la profession médicale en République de Guinée », a indiqué le Pr Hassan Bah.
Ka’kltch pour Billetdujour.com