C’est une réalité que vivent plusieurs familles guinéennes. Elles ont des plaies qui ne guérissent pas. Parce qu’elles sont victimes d’injustice. C’est le moins qu’on puisse écrire. A l’occasion de chaque commémoration de ce 26 mars ( 26 mars 1984-26 mars 2021) du décès du président Ahmed Sékou Touré, les fils et filles des victimes se souviennent de leurs défunts parents partis dans des conditions qu’ils ne peuvent pas décrire encore. Bouba Gueye est un autre exemple parmi ces nombreux Guinéens qui n’arrivent pas à faire leurs deuils suite à la disparition brutale de leurs parents sans aucune explication.
En dépit le fait que les victimes aient battus le pavé, afin d’obtenir des autorités justice et réparations pour faire le deuil, les efforts sont en vain. La date d’aujourd’hui lève un coin de voile dans le passé mémorial de certains citoyens. « La nuit du 26 Mars 1969, au nom de la multiforme et globale révolution, l’on est venu te soustraire de ta demeure. Laissant épouses et enfants dans le désarroi… », s’est rappelé Bouba Gueye de la disparition de son père biologique.
Désemparés, poursuit-il, un questionnement perpétuel nous hante les jours, les mois, les années, 26 mars 1969 – 26 mars 2021, il y a 52 ans.
Dans la même veine, de s’interroger : POURQUOI ??? A-t-il fait coucher en lettre majuscule, comme pour marquer combien de fois la plaie est encore béante. « Aucun aveu, aucune déposition, aucune preuve, aucune pièce à conviction, aucune sépulture, aucune tombe, aucun procès… condamné sans jugement, exécuté sans sentence.
POURQUOI ??? Se demande encore le fils de l’un des patriotes, qui a beaucoup apporté à ce pays. Nous te remercions Papa et te souhaitons un paisible repos dans les bras de Dieu», a prié M. Gueye
Devant Dieu, #victimestmieux#
Richard Tamoné pour Billetdujour.com