Dans le cadre de la lutte contre la violence basée sur le genre en milieu scolaire, l’ONG, la Coordination des jeunes volontaires et Dynamiques de Matam ( COJEDM) a initié des séries de partages d’expériences dans les écoles de Guinée .
‘‘ Une vie sans violences sur nos femmes et les jeunes filles ’’ est le thème de la rencontre d’échanges avec les élèves du collège Aicha Bah, tenue jeudi 3 mars à Matoto.

Aujourd’hui, nous sommes dans la commune de Matoto, la plus grande commune de la capitale, après cette l’étape de Matoto, ajoute M. Yansané, c’est la commune de Dixinn, Kaloum et Ratoma qui vont suivre.« Nous demandons humblement les départements en charge de F’éducation et protection des personnes vulnérables, tels que le Ministère de Action sociale, de Il’éducation et de la sécurité (OPROGEM) chacun en ce concerne de nous accompagner car les ONG jouent un rôle préponderant dans l’accompagnement de l’Etat.
Les violences faites aux femmes, déshumanisent et détruisent ‘être féminin dans ses tréfonds », a soutenu le coordinateur de COJEDM.
Citant les formes de violences, Kadet Yansané note les violences physiques, sexuelles, verbales, psychologiques qui ont leur conséquence sur le plan social, politique, économique et cultuel.
De son tour, un des conférenciers expert en genre et équité, Kabuya Mouyimona a invité les élèves à l’abstinence à la violence et le respect strict des lois et des principes liés à l’éradication de la violances sous toutes ces en Guinée et en milieu scolaire.« L’initiative vise à préserver l’école de toute forme de violence, notamment en mobilisant l’ensemble des acteurs de la communauté éducative de la classe, l’école et l’établissement et son environnement », a-dit Kabuya.
La violence est un rapport de force et de pouvoir, poursuit-il, qui s’exprime à travers différents types de harcèlement, surtout en milieu scolaire. « Il peut prendre la forme de moqueries, d’insultes, mais aussi de chantage ou d’humiliation. Il peut aussi se traduire par un cyberharcèlement, c’est-à-dire un harcèlement via différents canaux numériques (réseaux sociaux, SMS, …», a-t-il expliqué.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com