L’avocat du journaliste Mohamed Mara , Maître Alpha Dramé a animé une conférence de presse à la maison des journalistes sise à Kipé/Ratoma ce vendredi, pour expliquer de ce que son client a été victime à la radio FIM fm. « Point sur l’affaire du licenciement du journaliste Mohamed Mara » a été le thème choisi. « Je précise que Mohamed Mara a été un maillon fort dans la création de la radio FIM. Il a démarché pour les papiers administratifs, mis son argent même dedans bef c’est son bébé . C’est pourquoi, il ne voulait pas en arriver là, mais malheureusement, Aboubacar Diallo, actuel directeur général de FIM Fm n’a pas voulu coopérer. Aujourd’hui, le dossier est au niveau du tribunal de Mafanco. Nous ne savons pas les raisons de ce licenciement. Il a été viré de sa fonction sans avertissement. FIM lui doit 13 mois d’arrière de salaire équivalents à 260 millions de francs guinéens», a dit Me Dramé.
Expliquant le contrat de son client, l’avocat a signifié la rémunération de base brute mensuelle était de 10.000.000 GNF ( dix millions mille francs gunéens) pour la durée conventionnelle et légale du travail.«A cette rémunération de base s’ajoutent les avantages suivants: Prime de cherté de vie: 1.500.000 GNF, de logement: 1.500.000 GNF, de transport: 1.500.000 GNF, de responsabilité: 5.500.000 GNF. Et, la rémunération totale hors taxes fixée de 20.000.000 GNF (vingt millions de francs gulneens) », a-t-il soutenu.
Personnellement, poursuit Me Alpha Yaya Dramé, mon client m’a dit qu’il ne sait pas comment qu’il est arrivé là avec son ami Aboubacar Diallo. « C’est pourquoi, la seule chose qu’il demande maintenant qu’il ait réparation des préjudices et ne compte plus retourner à FIM parcequ’un bon rapport dans le travail est lié à la confiance. »
En depit de tout, Me Dramé n’a pas manqué de signifier devant la presse, que Mohamed Mara a mal négocié son contrat. « Il ne devrait pas demander un salaire mais une part dans l’entreprise. », a-t-il insisté.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com