L’homélie du mercredi 29 décembre dernier à la cathédrale Sainte Marie de Conakry du prélat de l’église catholique continue à faire couler d’encre et de salive. La dernière en date est celle du Curé de la paroisse Sainte Odile de Simbaya, un lieu de culte situé dans la commune de RATOMA. L’Abbé Joseph Emmanuel Corréa a été poussé manifestement par des certains propos irrévérencieux vis à vis du membre de la curie romaine. Voici ce qu’il a laissé coucher.

D’entrée, il a fait remarquer qu’il parle en tant que prêtre et amoureux de la Guinée. Avant de poursuivre en ces termes. « Il me semble que nous n’avons guère intérêt  à  nous lancer dans des querelles  de mots à vouloir perdre notre temps à  chasser des mouches. Ouvrons nos yeux et nos cœurs pour nous attacher à  l’essentiel. Les propos du Cardinal sont clairs et respectueux. S’il y a un démenti à lui porter, les voix autorisées sont là pour le faire. Il me semble  que l’époque des argumentations à base d’affirmations associatives est révolue. Et nous ne sommes  pas sur un ring pour nous défoncer encore moins dans une arène pour nous trucider. Pour le débat autour des domaines. Chacune des parties n’a qu’à exhiber leurs actes de propriété qui légitiment  leur droit. Et l’autorité saura bien en découdre puisque le dernier mot lui revient. De grâce  arrêtons à ce sujet l’occasion de nous défouler inutilement sur  les antennes, en tenant hélas des propos inappropriés ».

Concernant les propos du Cardinal Sarah sur la rebaptisation de l’aéroport international de Conakry, le religieux a introduit à cet effet, par les propos d’un internaute: « ce qui est fait, est fait. A chacun d’en tirer les conséquences qui en découlent. Je me suis seulement demandé si cette annonce avait été le fruit d’une décision prudentielle concertée. Nous sommes  un Peuple, une famille. Nous avons une histoire et nous sommes cette histoire. Avons-nous réellement le droit d’occulter une partie de notre histoire? Un Peuple qui ignore son histoire n’est-il pas obligé de la réécrire ? Au nom du Très Haut, si ce que nous devons dire ou écrire n’apaise pas, autant nous en abstenir. Nous avons beaucoup  affaire, attelons-nous à  l’essentiel. Que le Dieu de la Paix cimente en nos cœurs des desseins puissants et vrais pour la reconstruction de nos personnes et celle de notre Nation. Amen. »

A-Mantcho pour Billetdujour.com