Si d’un côté certains sont ravis du processus de récupération des biens de l’Etat, par contre d’autres dénoncent les vices de forme qui entoureraient cette pratique. A l’image du Collectif des Avocats de la Résidence 2000, une localité située dans la commune de Kaloum, sur la façade maritime. Ces derniers, étaient en face des journalistes pour dénoncer ce dont leur client (la Société d’investissement des projets domiciliaires et constrictifs) serait victime de la part des nouvelles autorités du pays.
Me Lanciné Sylla a, à cet effet, indiqué, que c’est à travers l’exécution d’un communiqué diffusé dans les médias que leur client a été appelé pour se présenter au camp. Il a ajouté qu’il avait notifié par la suite de libérer ladite Résidence 2000. « Nous avons rappelé que la Résidence 2000 appartient à notre client. C’est notre client qui a construit ces lieux, c’était un dépotoir, c’est grâce à ses investissements, qu’il a pu valoriser ces lieux », a fait savoir Me Lanciné Sylla.
Puis de préciser que lorsque l’Etat veut reprendre ces lieux alors que leur client est titulaire d’un titre foncier: « et le titre foncier est le droit de propriété par excellence, lorsque l’Etat veut exproprier cette propriété, ce n’est pas de cette façon qu’il aurait dû agir. L’Etat se devait de saisir la justice, car dans un Etat de droit nul ne devrait se rendre justice. La justice est rendue exclusivement par des cours et tribunaux », a-t-il déclaré.
Pour l’homme de robe noire, ce sont tous ces manquements qui les auraient amené en face des acteurs de médias. « Ce point de presse, va être suivi des actions que nous allons intenter contre l’Etat guinéen aussi bien sur le plan national et l’international », a averti l’avocat.
Wanapa pour Billetdujour.com