Vendredi 19 avril 2024, le Dr Aimé Kakolo Ntumba, Représentant Résident des Droits de l’Homme de l’ONU en Guinée, a été reçu par le ministre de l’Information et de la Communication, M. Fana Soumah. L’objectif de cette rencontre était de jeter les bases d’une collaboration fructueuse. Tenue dans la salle de réunion du ministère, cette réunion marque le début d’un dialogue ouvert et technique visant à explorer les opportunités de collaboration mutuelle et le renforcement des capacités journalistiques. Au cœur de leurs discussions se trouve la mise en place d’un mécanisme d’auto-régulation pour les journalistes, essentiel pour garantir le droit à l’information et la liberté de la presse.
En situant le contexte, Dr Aimé Kakolo Ntumba a expliqué qu’ils étaient venus féliciter le ministre Fana Soumah pour sa nomination à la tête du Département de l’Information et de la Communication. Ils ont également discuté avec lui et son équipe du renforcement de nos deux institutions en matière de droits de l’homme. « C’est une première rencontre au cours de laquelle nous allons explorer les opportunités techniques, en particulier en ce qui concerne le renforcement des capacités des journalistes. Nous souhaitons également accompagner la mise en place d’un mécanisme d’auto-régulation interne entre les journalistes. Le domaine des droits de l’homme est transversal, et il englobe les questions d’accès à l’information et de liberté de la presse. Nous chercherons à apporter un soutien technique au ministère et aux acteurs concernés », a-t-il précisé.
Intervenant au nom du ministre de l’Information et de la Communication, le Secrétaire général , Souleymane Bah, a souligné qu’il existe deux aspects essentiels en matière de droits. « D’un côté, il y a le droit d’accès à l’information, ce que le public attend des journalistes. De l’autre côté, il y a les questions de devoir et de responsabilité de nos collègues dans le domaine médiatique. Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme joue un rôle essentiel dans ce contexte. Il est important de mettre régulièrement à jour nos connaissances et de renforcer nos capacités pour que chacun comprenne sa propre responsabilité et sache comment informer le public », a-t-il rappelé.
Il a ensuite ajouté : « L’accompagnement du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme est crucial. Nous devons également discuter de réformes telles que la Convention collective et la Loi sur la liberté de la presse, qui sont des éléments essentiels à mettre en œuvre pendant cette période de transition. En collaboration avec le Fonds d’Appui au Développement des Médias ( FADEM), nous cherchons à professionnaliser les médias de l’information et de la communication », a conclu M.Bah.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com