Le choix des représentants devant prendre part au Conseil national de la transition, CNT continu de faire couler d’encre et de salive, c’est le moins qu’on puisse écrire. Après la sortie d’hier de certaines associations de presse à la maison de la presse pour élire les deux conseillers de presse au CNT. Ce mardi, c’est le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, SPPG, en compagnie de plusieurs associations de presse non des moindres que les leaders syndicaux et d’associations de journalistes ont animés une conférence de presse dans la même conférence de la maison commune des acteurs des médias à Kipé.   

« Il n’est pas question que le patronat de presse parle au nom du syndicat de la presse: l’accepter, c’est d’accepter que la mouvance par exemple parle au nom de l’opposition ou que l’opposition parle au nom de la mouvance. On n’a jamais les mêmes intérêts, les patrons ont leurs intérêts, les travailleurs ont aussi leurs intérêts. En aucune manière, ils n’auront le souci des travailleurs une fois au Conseil national de la transition », a d’emblée laissé entendre le Sécretaire général du SPPG.

Avant de justier ce pourquoi, le syndicat voudrait se faire représenter au sein de cet organe: « si on rate cette occasion, c’est fini pour nous (employés de médias). Il y a longtemps, l’on se bat pour la convention collective, qui vise à améliorer les conditions de vie des travailleurs journalistes ou les employés des médias…. les travaux ont évolué jusqu’au niveau des salaires, parce que le montant que nous proposons comme salaire de base, les patrons disent que c’est trop », a-t-il révélé.
Pourtant, fait-il remarquer: ni le syndicat, ni le patronat ne peut signer seul ladite convention. « Il faut que les deux blocs signent…. », a indiqué Pendassa.
Puis de conclure que c’est au CNT que textes de lois devraient être votés. « Toute loi votée, promulguée, diffusée au journal officiel s’impose à tous. Et donc, si les patrons passent, ils ne voteront que des lois contre l’intérêt des travailleurs…. on sera obligé de se plier aux dispositions de ces lois. Alors toute la bataille qu’on mène réside à ce niveau. Nous devons être-là, (CNT), pour veiller au grain », a conclu le leader syndical Sékou Jamal Pendassa.
Il a par ailleurs fait savoir que les dossiers du candidat du SPPG devrait être déposé demain mercredi au département de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Antchapramann pour Billetdujour.com