Le Collectif des Avocats de l’Adjudant-chef Jack Zakama Koivogui a animé une conférence de presse placée sous le thème :« Dossier de l’Adjudant-chef Jack Zakama Koivogui du pont 8 novembre ». Il est reproché  d’être associé  à un vol d’argent.  
C’était à l’occasion  de l’une des opérations de patrouille  où deux militaires des forces spéciales ont découvert une somme de 246 millions de francs dans le coffre d’une dame travaillant au CMC de Matam. Au niveau du Pont 8 Novembre, ces hommes en uniforme ont trouvé un moyen de s’en accaparer avant de disparaître dans la nature.
 
Ce vendredi 6 mai  2022 à la maison des journalistes sise à la Minière dans la commune de Dixinn,  Me David Béavogui , avocat du Barreau de Guinée a confié  que son client  est cité devant la Cour d’ appel siégeant en matière correctionnelle pour complicité de vol dont Adoul Salam Faro et Djibril Daffé seraient les auteurs principaux au préjudice de dame Saran Chérif.« Il a été libéré clandestinement dans la nuit du 20 avril avant d’être largué à Mamou où il a quémandé son transport pour rentrer trés malade à Labé où il a été placė sous perfusion avant de rejoindre Mali yemberin le lendemain , le 21 avril .« Nous avons été dégreablement surpris de constater que son dossier a été enrôlé en son absence le mercredi passé et le parquet a requis un an de prison contre Zakama en tant que complice et contre Daffé et Faro qui étaient d’ailleurs radiés pendant les premières heures de la prise du pouvoir par le CNRD», a-t-il situé.
 Il faut rappeler que malgré la pression sur les  temoins, poursuit Me Béavogui , un hussier a été requis pour audiionner un des temoins dans cete arfaire a noté qui soutenu que  le jeune là ( L’Adjudant-chef Jack Zakama KOIVOGUI, Ndlr) n’a rien à voir dans ce dossier. Les coupables ce sont Adoul Salam Faro et Djibril Daffé. « Aujourd’hui, nous sommes trės inquiets du sort de notre client. Soit nous voulons rechercher la vérite et on s’appuie sur les éléments de preuves versés aux débats, soit on est en mission pour taire condamner un innocent en vue de sa radiation des effectifs de l’armée », a dit Me Béavogui.
 « Sinon comment pouvez-vous comprendre que le Président de la Transition ait radié des éléments pris en flagrant délit et qu’un OPJ chargé d’enquête soit poursuivi au même titre que les auteurs et placé en détention si ce n’est pour règlements de comptes. Nous en doutions dès l’entame de la procédure. Désormais nous avons raison de douter. Nous avons aujourd’hui la ferme conviction que le haut commandant de la Gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire est derriere ce dossier», a précisé l’avocat David Béavogui.
Nous avons pour preuve a-t-il ajouté sa visite nocturne le jeudi 05 avril 2022 à 22 h30 à la maison centrale où il a extrait notre client pour lui demander semble-t-il de s’engager par écrit et de demander des excuses publiques à la hiérarchie. «Je rappelle que notre client n’est pas poursuivi pour une infraction militaire, mais de droit commun.Son refus aurait donc provoqué l’ire du haut commandant », a-t-il conclu.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com