Il enseigne dans l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, au sein du département de la faculté de Droit public. Ce mercredi, Fayimba Mara, a été l’invité de l’émission Grande gueule d’Hadafo média. La gestion de l’Université était au centre des débats, l’enseignant-chercheur s’est montré très hostile à la gestion de son Recteur.

D’entrée de jeu, il a indiqué qu’il ne s’entendait pas également avec le prédécesseur de l’actuel Recteur Mamadou Koré Bah. « Notre guéguerre à l’époque à la faculté, c’était les petits postes, mais quand il est venu, il a dit qu’il s’en fout des juristes, que nous sommes des bons parleurs qu’ici, c’est le grade qui compte. Cela nous a choqué et nous nous sommes dits d’aller étudier à l’extérieur pour revenir relever ce défi », a déclaré l’homme de craie. « Maintenant que nous sommes allés étudier et revenir dans l’espoir d’avoir un proche. On trouve que la case brûle et vous voulez qu’on croise les bras, mais c’est lui qui va partir. Si on ne nous écoute pas, de toutes les façons, on a les moyens de se faire écouter », a-t-il mis en garde.
Revenant sur le cas du vol ( 233millions  GNF) qui s’est opéré le dimanche dernier, Fayimba Mara a déclaré que le premier responsable de l’université aurait posé un acte avant le vol. « Il y a une semaine, il a demandé que le campus soit fermé tous les jours à partir de 18h, un acte inhabituel. Et que personne n’y est accès. Les gens se demandaient qu’est-ce qui passe. On n’a pas tiré en longue. La veille du week-end, une autre décision très surprenante tombe. Il intime aux gardes et vigils à la rentrée que personne n’est accès à partir de samedi jusqu’au lundi. Si le milieu était ambiant, le vol ne serait pas possible. Il a interdit même les prestataires qui sont là pour les photocopies. On a fermé le portail contre tout le monde. Et donc le campus était vide, favorable à tout acte de ignominieux et le lundi, on nous apprend que le coffre-fort a été volé », a-t-il précisé.

Mèlène Kasingui pour Billetdujour.com