𝐋𝐚 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a représenté ce lundi 11 novembre 2024, 𝒍𝒆 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑱𝒖𝒔𝒕𝒊𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝑫𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒀𝒂𝒚𝒂 𝑲𝒂𝒊̈𝒓𝒂𝒃𝒂 𝑲𝑨𝑩𝑨.au séminaire de formation des hauts magistrats du pays, consacré au contentieux référendaire.
Cet événement, organisé 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒍’𝒆́𝒈𝒊𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒖𝒓 𝑺𝒖𝒑𝒓𝒆̂𝒎𝒆 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒕𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝑼𝒏𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒖 𝑪𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏 𝒅’𝑨𝒑𝒑𝒖𝒊 𝑬́𝒍𝒆𝒄𝒕𝒐𝒓𝒂𝒍, se tient dans un contexte marqué par la transition politique en Guinée, avec en ligne de mire un référendum constitutionnel visant à doter le pays d’une nouvelle Constitution.
𝑴𝒂𝒅𝒂𝒎𝒆 𝑰𝒓𝒆̀𝒏𝒆 𝑴𝒂𝒓𝒊𝒆 𝑯𝑨𝑫𝑱𝑰𝑴𝑨𝑳𝑰𝑺 dans son discours de circonstance a, évoqué le contexte historique de cette transition, amorcée en 2021 sous l’impulsion des forces de défense et du 𝗖𝗼𝗺𝗶𝘁𝗲́ 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗥𝗮𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗗𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 (𝗖𝗡𝗥𝗗) 𝗱𝗶𝗿𝗶𝗴𝗲́ 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗚𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝗹 𝗱’𝗔𝗿𝗺𝗲́𝗲 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗶 𝗗𝗢𝗨𝗠𝗕𝗢𝗨𝗬𝗔. Elle a rappelé que le projet constitutionnel en cours représente un pilier fondamental pour la refondation des institutions et la stabilisation démocratique de la Guinée, en appelant les magistrats à veiller au respect des droits de l’homme et des normes démocratiques.
Les travaux de formation, prévus pour quatre jours, porteront sur plusieurs axes essentiels : l’analyse des normes internationales en matière de contentieux référendaire, la motivation des décisions, et la gestion des litiges électoraux. Pour 𝑴𝒂𝒅𝒂𝒎𝒆 𝑰𝒓𝒆̀𝒏𝒆 𝑴𝒂𝒓𝒊𝒆 𝑯𝑨𝑫𝑱𝑰𝑴𝑨𝑳𝑰𝑺, ce séminaire doit permettre aux magistrats d’assumer pleinement leur rôle de garants de l’État de droit. Elle les a encouragés à « tirer le meilleur parti de ces échanges » et à renforcer la solidarité institutionnelle pour bâtir une justice moderne et accessible.
Pour sa part, 𝑻𝒐𝒎𝒎𝒂𝒔𝒄𝒐 𝑪𝑨𝑷𝑹𝑰𝑶𝑮𝑳𝑰𝑶, 𝒆𝒙𝒑𝒆𝒓𝒕 𝒆́𝒍𝒆𝒄𝒕𝒐𝒓𝒂𝒍 𝒂𝒖 𝑪𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝑬𝒖𝒓𝒐𝒑𝒆́𝒆𝒏 𝒅’𝑨𝒑𝒑𝒖𝒊, a souligné l’importance de cette initiative pour la justice guinéenne. Il a rappelé que le séminaire vise à doter les magistrats des outils nécessaires pour traiter le contentieux référendaire avec rigueur et impartialité. Il a également insisté sur la nécessité de maîtriser les meilleures pratiques internationales et les techniques de gestion des litiges électoraux, tout en saluant l’engagement de l’Organisation Internationale de la Francophonie et du Centre Européen d’Appui Électoral
Au nom du 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑷𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒖𝒓 𝑺𝒖𝒑𝒓𝒆̂𝒎𝒆, 𝒍’𝒂𝒗𝒐𝒄𝒂𝒕 𝑮𝒆𝒏𝒆𝒓𝒂𝒍, 𝑾𝒊𝒍𝒍𝒊𝒂𝒎 𝑭𝒆𝒓𝒏𝒂𝒏𝒅𝒆𝒛 a indiqué qu’en «𝑝𝑟𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́, 𝑙𝑎 𝐶𝑜𝑢𝑟 𝑠𝑢𝑝𝑟𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑔𝑢𝑙𝑎𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑢 𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑑𝑢𝑚 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑙𝑎𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑢𝑙𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑓𝑠, 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝐸́𝑡𝑎𝑡 𝑔𝑢𝑖𝑛𝑒́𝑒𝑛. 𝐿𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑑𝑢 𝑟𝑒́𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑑𝑢𝑚 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑚𝑒́𝑐𝑎𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑑’𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑔𝑢𝑖𝑛𝑒́𝑒𝑛 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑠’𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒𝑟 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑢 𝑑𝑒 𝑐𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟.»
À l’issue de cette formation, la magistrature guinéenne sera mieux outillée pour affronter les défis de la transition, en garantissant un processus référendaire transparent, conforme aux standards internationaux. Cet engagement, partagé par les partenaires internationaux et les acteurs nationaux, représente un pas de plus vers une démocratie consolidée en Guinée.
MJDH