Billetdujour.com : A peine six mois depuis son lancement, parlez-nous de CITACTS? Sékou Sacko: L’ONG Citoyen actif en abrégé CITACTS est née le 12 janvier 2020. Son objectif est de faire en sorte que ce pays puisse cesser d’êtreun pays de contestations pour devenir un pays de propositions. Il convient de rappeler que je suis déjà impliqué dans la vie politique depuis quand j’étais très sur les bancs. .
Aujourd’hui, après tant d’années dans la vie active, j’ai compris que les partis politiques fonctionnent selon l’humeur et la volonté du président. Conscient de ce problème, je me suis dit quand un problème se pose dans une localité, il revient à chacun de trouver un angle de solution.
Alors, j’ai décidé de mettre les jeunes, les adultes,…En bref les patriotes actifs contre un problème de ce pays en proposant des solutions. CITACTS est cette ONG des jeunes actifs qui permettra de relever les défis de gouvernance en République de Guinée. Notamment, contre le détournement des deniers publics, le vol, le mensonge et surtout contre l’ethnocentrisme. Ce sont des citoyens actifs contre le déboisement, la déforestation, … Ce sont des jeunes qui sont actifs contre tous les fléaux indépendamment de leurs appartenances politiques font des propositionspour résoudre les problèmes de ce pays. Un exemple : quand vous demandez la plus part des jeunes de ce pays, comment la Guinée se porte ? Ils répondront le pays ne va pas bien. Mais si vous les demandez ce qu’ils proposent pour que le pays aille mieux, ils sont confus.
L’ONG a pour mission de regrouper les spécialistes, chacun dans son domaine pour faire une proposition concrète dans ce sens . Quand vous prenez l’éducation, nous voulons que des gens qui ont des expertises sur les questions éducatives puissent apporter des propositions de solution au gouvernement et d’autres structures qui veulent évoluer dans le domaine de l’éducation. L’initiative concerne tous les domaines de développement.
Bien. Comment est fait le choix des membres ?
Au fait, l’ONG a besoin de toutes les catégories de ce pays. Ce n’est pas exclusivement que sur les jeunes. Vous savez, l’expérience des ainées nous est indispensable et la jeunesse n’est pas un projet de société ni un programme de la vie. C’est ce que tu fais de ta jeunesse qui est le plus important. L’instruction, aller a l’école et être un homme mature n’est pas la même chose. Il y a des gens aujourd’hui, qui ne sont pas allés àl’école française mais qui maitrisent la science à travers leurs apprentissages soit l’arabe ou le n’ko voire d’autres écritures,… C’est pourquoi, nous envisageons faire la synergie de toutes les énergies positives de ce pays pour qu’ensemble, on cesse de se regarder etregarder dans la même direction.
Quel sera votre apport à l’Etat ?
Au niveau de l’Etat, ce sont des propositions concrètes que nous allons faire pour chaque aspect des problèmes qui se posent à la société. D’ailleurs, nous sommes entrain de partir vers l’élection présidentielle, l’ONG aura qu’elle mission ? D’abord, c’est de recueillir l’opinion des citoyens de part et d’autres par rapport aux enjeux qui vont se poser dans les prochains mois. Concrètement, est ce que l’élection d’octobre estappropriée ? Les modalités d’une électionapaisée, crédible dont les résultats seront acceptés par tout le monde, est-ce que les conditions la sont crées ? Qu’est ce qu’il faut faire pour que la Guinée soit prise d’abord en priorité avant toute autre considération ?
Ce sont des éléments que nous allons mettre en place. Il ne s’agit pas d’aller aux élections pour les élections. Les élections ne sont pas des indicateurs crédibles de la démocratie dans une Nation. Mais c’est l’opinion des gens par rapport aux résultats publiés, c’est ce qui fait l’indice de la démocratie dans le pays.
Quand tu vois celui qui a perdu appeler celui qui a gagné pour lui féliciter et reconnaître sa défaite et ce dernier reconnaitre oui, je suis devenu le président mais le président de tous.
Quelle est votre source de financement ?
Pour le moment, nous évoluons avec fonds propre. Ce sont les membres de L’ONG CITACTS qui mettent la main à la poste. Nous voulons aussi garder notre indépendance sur le domaine financier avec toutes les sociétés qui ont les activités dans le pays ou àl’étranger. Nous nous associerons jamais à quelqu’un qui fait des financements de terrorisme, qui fait l’apologie des l’ethno-stratégie dans le pays ou qui fait dedétournement des deniers publics. Comme pour dire que nous, on n’a pas de besoin de grade. Parce que dans ce pays, ce qui se font appeler grands sont ceux qui vont détourner des derniers publics pour les quels les artistes vont chanter et danser, … Nous , nous n’allons vers ces gens là pour leur demander de l’argent afin de faire la propagande, Non . Mais, si c’est 1000 FG qu’on peut sous tirer de notre salaire, nous allons investir pour l’affaire de ce pays.
Qu’est-ce qui justifie votre choix ‘’des Jeunes qui réfléchissent’’ pour proposer des solutions ?
Vous savez la politique est la pépinière de la Nation. Tout nait de la politique et tout repart de la politique. Ce sont les politiques qui mettent les actions en œuvres.
Un jeune qui réfléchit sur comment gérer ce pays dans la transparence, l’aisance, il est la bienvenue dans CITACTS. Si l’organisation n’est pas lui-même politique mais l’opinion qu’il va donner servira aux partis politiques comme guide pour orienter les autorités.
Vous avez dit plus haut que votre ONG a été créée en Janvier 2020. Quel est le bilan de ces six mois de gestion?
Franchement, nous avons eu à poser beaucoup d’actes. Primo, nous avons procédé à la formation. Il y a eu trois partis politiques qui nous ont sollicité dont je ne veux pas citer les noms pour donner la formation à leurs militants. Nous avons participé au près de certaines ONG comme Faisons ensemble dans beaucoup de réunion, des conférences ou desséminaires,… en plus, nous avons apporté notre vue sur certaines questions liées à la vie de cette Nation.
Pour le moment, l’objectif fondamental est le déploiement sur toute l’étendue du territoire national. Malheureusement, nous avons été bloqués par le coronavirus mais dès la fin de la maladie, nous allons reprendre le processus du déploiement sur toute l’étendue du territoire national. Parce que la chance que nous avons eue dans ce pays est d’avoir étudié ici et logé dans les campus. Vivre dans le campus, c’est être là où la République nait. C’est pourquoi, dans une de nos propositions, nous avons dit au gouvernement que l’Unité nationale passera par le retour des campus. Celui qui a logé dans les campus, se fait des amis de toutes les régions de la Guinée par ce que chaque cabine est composée d’un ressortissant d’une région soit quatre étudiants par cabine. Pendant 4ans ensemble, vous avez forcement un ami de partout. Moi, je ne suis rentré dans aucune préfecture de la Guinée où je n’ai pas pu appeler quelqu’un pour venir me chercher. Par ce que j’ai fait 4 années de vie commune avec des gens dans une universitéoù on était plus 2000 personnes. L’université, c’est la pépinière qui doit créer la République.
La recherche ou la reconnaissance scientifique cela concerne le collège et lelycée. L’université c’est de savoir comment prendre votre pays demain.
Votre mot de la fin ?
Je lance un message à tous mes compatriotes de toujours penser que c’est Dieu qui a vouluqu’on se retrouve dans cette Guinée. Il faut la préserver et la mettre au dessus de tous nos intérêts personnels pour qu’on vivre en harmonie gage de la stabilité et dudéveloppement.
Mouctar Kalan pour Billetdujour.com 622323958