Ladite attaque a eu lieu au pays des agrumes, (Kindia) à moins de 72 heures de l’élection présidentielle du 18 octobre passée. 
La grande muette s’était gardée de rentrer en profondeur sur cette mutinerie.  Ce mercredi, elle a publié un communiqué. Les réseaux sociaux les ont vraisemblablement contraints à le faire.
« L’Etat-major général des Armées constate avec regret la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos et de publications subversives visant à ternir l’image des Forces Armées guinéennes », a transmis le Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA).
Concernant la mutinerie de Kindia, ils ont fait remarquer ceci : « l’Etat-major général des Armées rappelle que suite à l’attaque perpétrée au camp Samoréyah de Kindia dans la nuit du 15 au 16 octobre 2020 au cours de laquelle le colonel Mamady Condé, chef de corps du BSCA a trouvé la mort, les Forces de défense ont immédiatement réagi pour neutraliser les assaillants lourdement armé, alors qu’ils cherchaient à rallier la capitale Conakry pour mettre en danger la vie des populations civiles ».
Toujours selon le DIRPA, « Au cours de cette opération d’interception qui s’est déroulée dans la préfecture de Dubréka, deux assaillants ont été tués, de nombreux autres arrêtés sur le champ, tandis que les Forces de défense ont perdu un soldat au combat ».
Les enquêtes sont ouvertes, poursuit le communiqué, pour situer les
responsabilités. Et de conclure que l’Armée guinéenne, républicaine reste soumise à l’autorité civile, légalement établie et respectueuse des droits humains, continue de remplir quotidiennement sa mission régalienne de défense du territoire, des personnes et de leurs biens.
Sampolon Katom pour Billetdujour.com