La consultation électorale du 18 octobre dernier en Guinée  fait la Une sur le plan national qu’international. Les différentes déclarations des institutions internationales, mais aussi certains pays en sont la preuve.
« La France a pris note de l’annonce des résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle en Guinée par la Commission électorale nationale indépendante le 24 octobre », a déclaré le porte parole du département des Affaires étrangères de la France, Agnès Vonder Mühll.
Avant de préciser que son pays partage les interrogations  mises par l’Union européenne à propos de cette élection. « … sur le caractère non consensuel du fichier électoral, partage les interrogations
exprimées par l’Union européenne sur la crédibilité des résultats qui devront être levées de façon transparente, dans le cadre d’un dialogue inclusif et du processus prévu par la loi ».
Puis de condamner avec fermeté les violences postélectorales intervenues ces derniers temps dans la capitale tout comme à l’intérieur du pays. Et demande que toute la lumière soit faite.
Pour elle, les autorités françaises sont attachées à la liberté de mouvement et d’expression de l’ensemble des acteurs politiques et l’importance de permettre l’accès sans entrave aux moyens de communication ».
Le Haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell de signifier de son côté que son institution prend note les résultats provisoires donnés par la CENI de Guinée.
« Bien que le scrutin se soit déroulé dans le calme, des interrogations demeurent quant à la crédibilité du résultat, notamment en ce qui concerne la remontée des procès-verbaux et le décompte final des votes. Il conviendra d’y répondre dans le cadre d’un dialogue inclusif et de la poursuite du processus de validation prévue par la
loi », a déclaré le commis de l’UE.
Il a par la suite fait remarquer qu’ils soutiennent les efforts de diplomatie préventive déployés par la CEDEAO, l’Union africaine et les Nations Unies en vue de restaurer la confiance.
Le 27 octobre dernier, c’est le tour de la mission conjointe de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest, de l’Union africaine, des Nations Unies de rendre public son rapport à l’issue d’un séjour.
Interrogé sur les irrégularités soulevées par des commissaires de la CENI, le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou de laisser entendre ceci : « Le processus électoral est en cours.
Toutes ces informations sur de soi-disant irrégularités, nous ne pouvons pas les juger. Ce sont aux institutions chargées d’apprécier ces faits qui vont les analyser et prendre », a-t-il dit.
Il a, par la suite précisé que : « Ce n’est pas à une mission d’extérieure d’analyser des informations qui proviennent d’une partie
des membres de la Commission électorale nationale indépendante ».
Jules Mampoty pour Billetdujour.com