Les déclarations de détournements de fonds publics au sommet de l’Etat a ému plus d’un. Visiblement pour lutter contre ladite pratique illicite, le président de la République a pris un décret portant contenu du formulaire de déclaration de patrimoine, allant à la lutte contre la corruption. Ce jeudi, le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne, CNOSCG a animé une conférence de presse à propos.
A cet effet, le président du CNOSCG, Dr Dansa Kourouma a indiqué que la société civile va s’investir à protéger les lanceurs d’alertes, notamment les journalistes. « Nous allons adresser une lettre cette semaine au président de la Haute autorité de la communication, HAC avec visa des dispositions qui protègent les lanceurs d’alertes. Histoire, pour nous que ces velléités d’attaquer les journalistes qui ont révélé sur les cas d corruption s’arrêtent », a fait savoir le président du CNOSCG.
Il ajoute que l’instrumentalisation de la HAC doit cesser. « Qu’on arrête d’instrumentaliser la HAC, comme un instrument de représailles. Au contraire, c’est elle, qui doit protéger les journalistes donneurs d’alertes, en visant la loi anticorruption, mais pas l’inverse », a-t-il précisé.
Poursuivant, Dr Kourouma a par ailleurs signifié que pour gagner le pari de la lutte contre la corruption qu’il faut nécessairement appliquer la loi. « C’est très important d’amener ceux qui appliquent la loi, la nécessité de le faire. Leur faire comprendre que s’ils n’appliquent pas la loi, on sait qu’ils ont faille à leur responsabilité. Donc c’est ça, la vigilance citoyenne. Ce travail-là aussi, on le fera sans ambages ».Et pour être outillé, l’activiste a laissé entendre qu’une commission des Nations unies, mais également la Banque africaine de développement, BAD pourraient les appuyer.
Aparan B’gor pour Billetdujour.com